Publié dans Economie

Taux de change - Une stabilité de l’ariary malgré la crise sanitaire

Publié le mercredi, 29 avril 2020

Une légère variation pendant un mois. L’ariary a connu une stabilité malgré la crise sanitaire mondiale et les mesures de confinement adoptées par le Gouvernement. Selon le cours de change de la Banque centrale de Madagscar, un dollar américain coûtait 3 739 ariary en fin du mois de mars. Hier, cette monnaie étrangère s’échangeait à 3 797 ariary. En général, le taux de variation reste faible, allant de 0,5 à 0,7 %. Il en est de même pour l’euro. En fin du mois de mars, un euro équivalait à 4 121 ariary. Sa valeur n’a pas réellement fluctué malgré le confinement puisqu’il vaut actuellement 4 118 ariary. Sa variation oscille entre 0,15 à 0,20 %. 

Baisse du commerce international 

En réalité, la monnaie nationale s’apprécie lorsqu’il y a une rentrée de devises. Cela se concrétise à travers les exportations. Dans le cas inverse, il y a une sortie de devises lorsqu’on effectue des importations car l’échange favorise les monnaies étrangères. Il faut savoir que le commerce mondial s’est ralenti depuis le début de la pandémie. Cette morosité se répercute ainsi sur notre balance commerciale. Au début de cette année jusqu’au mois de mars dernier, la valeur des exportations ne cesse de décroître. Elle se chiffrait à 808 milliards d’ariary en janvier, 769 milliards en février et a chuté jusqu’à 604 milliards d’ariary en mars dernier. Il en est de même pour les importations à cause de la fermeture des frontières et l’application du confinement au niveau mondial. Celles-ci coûtaient 1 048 milliards d’ariary en janvier, 1 306 milliards d’ariary en février et tombaient jusqu’à 910,7 milliards d’ariary en fin du mois de mars. 

Appréciation attendue

Malgré cette récession considérable du marché international, une appréciation de l’ariary par rapport au dollar est en vue puisque le pays a récemment bénéficié d’un financement extérieur. Ce prêt de 440 millions de dollars de la part des partenaires techniques et financiers représente une rentrée de devises. On peut donc s’attendre à une appréciation de notre monnaie par rapport au dollar au mois de mai. 

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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