Publié dans Economie

Récolte de riz - 40 000 tonnes de production supplémentaire pour l’Alaotra

Publié le lundi, 11 mai 2020

Une estimation positive. La moisson pour la campagne rizicole 2019-2020 a été officiellement lancée samedi dernier, dans la région de l’Alaotra-Mangoro, par Lucien Ranarivelo, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Les riziculteurs et les acteurs de la filière rizicole sont optimistes pour cette saison, plus particulièrement ceux de l’Alaotra. Avec les inondations en début d’année, les producteurs ont été sceptiques. Toutefois, soutenus par les autorités, ils ont su se redresser pour rattraper le coup. La Direction régionale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche d’Alaotra-Mangoro estime ainsi une hausse de la production de 32 000 à 40 000 tonnes pour cette saison.

« L’année dernière, les riziculteurs ont notamment récolté 508 000 tonnes de paddy, le riz brut. Cette année, cette récolte pourrait atteindre les 540 000 tonnes, et même au-delà. Ces chiffres ne sont que des estimations, mais nous verrons un fois la moisson terminée. Dans tous les cas, la récolte sera bien meilleure que l’année dernière », a soutenu Zaka Randriapeno, directeur de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche de la Région.

Bonnes conditions

Malgré les différents contre-temps et les aléas climatiques, les producteurs ont donc su réagir et s’adapter à la situation. « Effectivement, avec les inondations du mois de février dernier, près de 6 000 ha de rizières se sont retrouvées ensevelies sous les eaux. Pour éviter une mauvaise saison, nous avons sensibilisé les agriculteurs concernés dans la Région tout en leur offrant près de 62 tonnes de semences. Ils se sont donc tout de suite mis à la tâche, ce qui a permis le sauvetage des 5 000 ha. Pour les 1 000 ha restants, c’était un peu plus difficile vu que la surface a été engloutie par du sable, en plus de l’eau », explique ce responsable. Outre les inondations, les conditions climatiques ont été plutôt favorables au bon développement des cultures. Les rizières ont notamment été suffisamment irriguées, et la chaleur était aussi au rendez-vous. En plus, la réhabilitation des deux grands barrages de la Région a également contribué à la bonne irrigation de ces rizières. « D’un autre côté, la culture du riz fluvial a donné de bons résultats. Elle contribue ainsi à l’amélioration des récoltes pour cette année. Nous espèrons que ce rythme sera maintenu, et que la production s’améliorera au fil des années »,  a tenu à préciser un agriculteur. 

Ainsi, la moisson devrait se terminer le 15 juin prochain. Le ministère compte notamment mettre en place un stock stratégique dans les prochaines semaines, en collaboration avec les collecteurs. L’idée étant de préserver autant les producteurs que les consommateurs. Par conséquent, une baisse des prix affichés dans les épiceries est attendue dans les prochains mois.  

Rova Randria 

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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