Publié dans Economie

Masques de protection en tissu - Dix entreprises en phase d’exporter leurs produits

Publié le dimanche, 17 mai 2020

Pris d’assaut. Les masques de protection chirurgicaux FFP2 connaissent une pénurie sur le marché mondial. Dans le contexte actuel où le coronavirus ne cesse de se propager, plusieurs pays se tournent vers l’utilisation des masques de protection en tissu en guise d’alternative. Les entreprises franches et textiles malagasy ont ainsi saisi cette opportunité afin d’écouler leurs produits. Dorénavant, Madagascar devient un pays exportateur de cache-bouches. « Dix entreprises ont déjà déposé leur demande d’autorisation auprès du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.

Elles vont approvisionner notamment les îles voisines, les pays d’Afrique, ceux de l’Europe et de l’Amérique. A noter que ces sociétés sont les premières à avoir été impactées par la baisse considérable de la demande. Par contre, les besoins en masques de protection haussent sur le marché international. Cette exportation leur permettra de survivre durant cette crise tout en maintenant l’emploi dans le pays », annonce Ramindo Gaëtan, directeur général de l’industrialisation lors de son intervention dans une chaîne de télévision privée. 

La société Akanjo figure parmi les entreprises textiles exportatrices. Selon le directeur général, Guerrier Alexandre, leur société a déjà prévu d’exporter 5 000 masques de protection vers le Canada. « Nous avons déjà obtenu une autorisation auprès du ministère de tutelle. Ces cache-bouches sont vendus à 1,20 euro la pièce. Par ailleurs, nous produisons 10 000 pièces par jour. On approvisionne en même temps la population locale », explique-t-il. Cette entreprise exporte également vers La Réunion. L’île voisine importe 50 000 masques en tissu chaque semaine pour alimenter le marché local. 

Dès l’annonce de l’arrivée de la pandémie dans la Grande île, le Gouvernement malagasy travaille en étroite collaboration avec cinq entreprises franches pour confectionner 150 000 masques par jour. Et ce, afin d’assurer une distribution gratuite à toute la population. Cela permettra aussi aux entreprises de survivre car le secteur textile reste un secteur stratégique à Madagascar. Il représente 19 % du produit intérieur brut. 

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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