Publié dans Economie

Soutien au secteur privé - Un plan multisectoriel à la place du plan de mitigation

Publié le dimanche, 24 mai 2020



Prévu à la fin du mois d’avril. Le Gouvernement ne s'est pas encore prononcé concernant l'accompagnement du secteur privé en cette crise à la fois sanitaire et économique. Il est indéniable que la pandémie a touché de plein fouet les entreprises. Le ralentissement économique a baissé considérablement leurs activités. A cet effet, le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat  (MICA), ainsi que les représentants du secteur privé ont élaboré ensemble un plan de mitigation pour faire face à cette crise.
Cependant, le président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Thierry Rajaona, a fait savoir, lors de son intervention dans un média privé, que ce plan n'a pas encore été adopté lors du Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi dernier. « Le secteur privé a mis en avant deux points importants dans ce document. Les salariés ont besoin d’une assistance financière à cause du chômage technique. Les entreprises, quant à elles, attendent une bonification et une garantie de crédit de trésorerie pour fonctionner de nouveau. Le ministre de tutelle nous a annoncé, jeudi dernier, qu’au lieu d’approuver le plan de mitigation, le Gouvernement rassemblera toutes les idées du document et inscrira tous les points importants dans un plan d’urgence multisectoriel. Quoi qu’il en soit, nous attendons encore les mesures de soutien venant du Gouvernement. L’Etat et le secteur privé sont inséparables. La baisse des activités du secteur privé entraîne la diminution des recettes fiscales », explique le président du GEM.
En effet, les ressources de l’Etat ont accusé un manque à gagner d’environ 1 800 milliards d’ariary, selon la loi de Finances rectificative (LFR). Pour rappel, le Gouvernement a déjà prévu une enveloppe de 347 millions de dollars pour la relance de l’économie. L’appui aux entreprises occupe une place importante car une somme estimée à 295 millons de dollars leur est destinée. Ce montant servira à prendre en charge partiellement lepaiement des salaires. Jusqu’à présent, Madagascar figure parmi les pays qui n’ont pas encore mis en œuvre leur stratégie de relance économique.
Recueillis par Solange Heriniaina

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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