Publié dans Economie

Filière rizicole - Une production estimée à 4 millions de tonnes de paddy

Publié le vendredi, 12 juin 2020

Sur la bonne voie. Malgré les différents aléas climatiques et la propagation de la pandémie de coronavirus à Madagascar, la production rizicole sera globalement bonne pour cette année. Effectivement, après des enquêtes et des calculs, les techniciens au niveau du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche estiment que la production devrait atteindre les 4 860 000 tonnes de paddy pour cette année. « Les prévisions sont notamment en hausse de 5 % en comparaison avec l’année dernière. Nous sommes aujourd’hui en période de grande récolte. De ce fait, les 75 % de ces chiffres sont déjà atteints. Quant aux 25 % restants, ils devraient être remplis d’ici la fin de l’année. Il ne faut pas oublier que certaines campagnes rizicoles débutent encore comme le " vary jeby " ou encore le " vary aloha " », a soutenu Lucien Ranarivelo, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.

 

Toutefois, cette production n’est pas encore suffisante pour atteindre l’objectif de l’auto-suffisance alimentaire. Il ne faut pas oublier que le riz figure parmi les secteurs priorisés actuellement par l’Etat pour atteindre cet objectif. « En se basant sur les besoins des consommateurs malagasy en général, nous avons toujours un gap de production de 200 000 tonnes de riz blanc. Mais nous sommes optimistes parce que nous sommes sur la bonne voie. Et nous continuerons d’investir pour que ces productions augmentent au fur et à mesure, plus particulièrement celle du " vary jeby " mais aussi du " vary aloha " », précise ce responsable. En tout cas, une cartographie est déjà en place pour permettre d’identifier les régions où les actions doivent être renforcées pour augmenter leur production de riz.

Infrastructures  

D’autre part, la question des infrastructures doit également être revue pour pouvoir améliorer cette production. « La dégradation de l’environnement accentue aujourd’hui le délabrement des infrastructures près des grandes plaines, à savoir le système de drainage ou encore les digues. Selon la dernière enquête menée, près de 55 % des infrastructures se retrouvent actuellement endommagées. De ce fait, l’eau ne peut pas être gérée correctement, ce qui génère une baisse considérable de la production rizicole », se désole le ministre de l’agriculture. « Cependant, un budget conséquent sera alloué par le ministère pour la réhabilitation de ces infrastructures. De plus, nous prévoyons une collaboration avec des partenaires techniques et financiers pour le reconditionnement des greniers à riz de Madagascar comme Alaotra, Marovoay mais aussi Bealalana », rajoute-t-il.

Dans tous les cas, les initiatives menées par le ministère pour le développement de la filière rizicole continueront au fur et à mesure afin d’obtenir des résultats quantifiables dès cette année.  

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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