Publié dans Economie

Branchements illicites - Un manque à gagner de plus de 631 millions d’ariary pour la JIRAMA

Publié le mercredi, 01 juillet 2020


Une perte énorme. La société JIRAMA accuse un manque à gagner allant jusqu’à 631 millions d’ariary pour l’eau et électricité, en espace de six mois. Et cela à cause des fraudeurs. En effet, une Direction spécialisée dans le ratissage des fournitures d’électricité et d’eau s’occupe exclusivement de ce domaine. En une semaine, les contrôles ont permis de découvrir deux branchements illicites. Le premier est un branchement clandestin d’eau à Marohoho, Tsimbazaza, tandis que le second a été démasqué à Ambohimitsinjo, Antsiranana. Il s’agit d’un branchement en électricité parasite sur 17 ménages. D’après les évaluations des responsables auprès de la JIRAMA, 506 visites ont été effectuées pour les branchements d’électricité, s’étalant de janvier à mai dernier. Cela a permis de constater 167 irrégularités dont 109 cas de fraudes et 58 cas de vols. Par conséquent, la société accuse un manque à gagner à hauteur de 282 millions d’ariary, rien que pour l’électricité. Concernant l’eau, 972 visites ont été effectuées, à l’issue desquelles et 362 anomalies ont été constatées, ce qui  a engendé une perte de 349 millions d’ariary au niveau de la JIRAMA.
Suite à cette annonce, certains abonnés ont émis leur avis sur les réseaux sociaux. Certains recommandent aussi un contrôle au sein de l’entreprise car les agents de la compagnie d’eau et d’électricité sont parfois impliqués dans ces infractions.
De leur côté, les dirigeants de la JIRAMA réitèrent leur appel à la collaboration de tous dans la dénonciation de toute malversation. Tout témoignage ou dénonciation, qui restera anonyme, peut être fait en composant le numéro vert 35 47, ou en envoyant un message privé à la page Facebook « Jirama Ofisialy » ou auprès des autorités. Les responsables ne feront preuve d’aucune tolérance envers les auteurs de malversation qui engendrent des pertes énormes à la société. Rappelons que cette entreprise se trouve actuellement en plein redressement.
Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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