Publié dans Economie

Secteur minier - La chasse aux opérateurs illicites renforcée

Publié le jeudi, 02 juillet 2020

Mettre fin à la gabegie. Le ministère des Mines et des Ressources stratégiques (MMRS) intensifie l’opération de chasse aux opérateurs illicites dans le secteur minier. En effet, plusieurs exploitants tirent profit de la richesse de notre sous-sol depuis des années. Alors qu’ils n’apportent pas de retombée économique tangible tant pour l’Etat que pour la vie de la population. Dans certains cas, ils pillent les pierres précieuses sans même se soucier de la destruction de l’environnement.

Pour remédier à cette situation, le numéro un du département Fidiniavo Ravokatra a alors remis dix voitures tout terrain à l’endroit de la police des mines pour que cette dernière mène à bien sa mission. La cérémonie de remise officielle des matériels s’est tenue, hier à Ampandrianomby, en présence du  secrétaire d'Etat chargé de la Gendarmerie nationale, le Général Richard Ravalomanana.

« Nous allons faire du secteur minier un levier de développement de l’économie malagasy. Mais cette stratégie commence par la lutte contre la corruption et les opérateurs illicites. C’est pourquoi, l’équipement de la police des mines et les centres des mines est primordial car elle va effectuer les descentes dans les zones éloignées. L’objectif consiste à formaliser les opérateurs et apporter des bénéfices du secteur pour redresser notre économie », déclare Fidiniavo Ravokatra durant son discours.  Selon toujours ses dires, ces dépenses figurent dans le budget de l’année précédente.  

D’après les prévisions, cinq bureaux de l’administration minière seront également créés cette année notamment à Miandrivazo, Antsohihy, Vohémar, Mananjary et Tsiroanomandidy. Cette décentralisation permet de mieux gérer le secteur. La mise en place des scanners à l’aéroport d’Ivato, de Nosy Be et de Toamasina est aussi prévue pour mieux contrôler et protéger notre ressource. Rappelons que le ministère de tutelle ne recense que deux tonnes d’or exportés annuellement alors que les chiffres réels s’élèvent à 20 tonnes. Et ce, sans compter les autres pierres précieuses.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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