Publié dans Economie

Produits miniers - Un nouveau laboratoire de transformation

Publié le dimanche, 05 juillet 2020


Limiter la vente des produits miniers à l’état brut . Le Gouvernement s’oriente de plus en plus vers la transformation des pierres précieuses avant sa commercialisation. Une vision fixée dans le cadre du développement du secteur extractif à Madagascar. Pour atteindre cet objectif, le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra a inauguré un nouveau bâtiment du laboratoire de gemmologie et de lapidairerie, au campus d'Ambohitsaina vendredi dernier, au sein de l'institut des mines, de la géologie et du pétrole. La cérémonie a également vu la présence du président du conseil d'administration, du président de l'université d'Antananarivo et du directeur de l'institut des mines, de géologie et du pétrole. Outre la formation de ceux qui sont intéressés par la filière gemme et lapidairerie, ce laboratoire peut aussi accomplir une prestation de service. Lors de son allocution, le ministre de tutelle a évoqué le projet de création d'un atelier communautaire de lapidairerie à Antsirabe dans le cadre de la loi de Finances rectificative 2020. Cette initiative permettra de professionnaliser les artisans et exploitants locaux dans le taillage et la transformation des pierres précieuses et pierres fines.En effet, cette transformation permet de valoriser et augmenter leur valeur commerciale. Le ministre a également félicité l'effort de tout un chacun pour la volonté d’encourager et soutenir les recherches appliquées à travers la mise en place de cette nouvelle infrastructure. D’autant plus qu’à part une partie des matériels de lapidairerie fournis par l’ambassade de Thaïlande, les travaux de construction et d’équipement de ce nouveau laboratoire sont le fruit des ressources propres internes de l’institut des mines, de géologie et du pétrole.
Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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