Publié dans Economie

Produits miniers - Un nouveau laboratoire de transformation

Publié le dimanche, 05 juillet 2020


Limiter la vente des produits miniers à l’état brut . Le Gouvernement s’oriente de plus en plus vers la transformation des pierres précieuses avant sa commercialisation. Une vision fixée dans le cadre du développement du secteur extractif à Madagascar. Pour atteindre cet objectif, le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra a inauguré un nouveau bâtiment du laboratoire de gemmologie et de lapidairerie, au campus d'Ambohitsaina vendredi dernier, au sein de l'institut des mines, de la géologie et du pétrole. La cérémonie a également vu la présence du président du conseil d'administration, du président de l'université d'Antananarivo et du directeur de l'institut des mines, de géologie et du pétrole. Outre la formation de ceux qui sont intéressés par la filière gemme et lapidairerie, ce laboratoire peut aussi accomplir une prestation de service. Lors de son allocution, le ministre de tutelle a évoqué le projet de création d'un atelier communautaire de lapidairerie à Antsirabe dans le cadre de la loi de Finances rectificative 2020. Cette initiative permettra de professionnaliser les artisans et exploitants locaux dans le taillage et la transformation des pierres précieuses et pierres fines.En effet, cette transformation permet de valoriser et augmenter leur valeur commerciale. Le ministre a également félicité l'effort de tout un chacun pour la volonté d’encourager et soutenir les recherches appliquées à travers la mise en place de cette nouvelle infrastructure. D’autant plus qu’à part une partie des matériels de lapidairerie fournis par l’ambassade de Thaïlande, les travaux de construction et d’équipement de ce nouveau laboratoire sont le fruit des ressources propres internes de l’institut des mines, de géologie et du pétrole.
Recueillis par Solange Heriniaina

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff