Publié dans Economie

Conjoncture à Antananarivo - Des secteurs d’activité de nouveau en péril

Publié le lundi, 06 juillet 2020

Le reconfinement apporte son lot de déception. Seuls les secteurs d’activité essentiels sont autorisés à travailler. Les autres domaines sont ainsi exclus comme les restaurants, les salons de coiffure, l’évenementiel, les salles de sport alors qu’ils commencaient à peine à reprendre leurs activités au cours des deux derniers mois. Rappelons que les opérateurs exerçant dans ces domaines ont déjà vécu presque deux mois de fermeture lors de l’annonce de l’état d’urgence sanitaire à la fin du mois de mars dernier.

Le confinement partiel leur a ensuite permi de travailler jusqu’à 13h et par la suite jusqu’à 17h. Et maintenant, le reconfinement total les plonge de nouveau dans le noir. « Nous avons déjà commencé à attirer petit à petit de clients pendant ces deux derniers mois. Notre chiffre d’affaires a même accusé un petit bénéfice. Malheureusement, tout va s’arrêter de nouveau. Le plus dur, c’est la reprise mais également l’incertitude car on ignore la durée exacte du reconfinement et si cette mesure va être prolongée ou non », témoigne un restaurateur.

Les entreprises qui ne peuvent pas passer au télé-travail choisissent d’envoyer leurs personnels au chômage technique partiel jusqu’à nouvel ordre. En effet, le transport représente une dépense lourde dans leur budget alors que les chiffres d’affaires baissent. Par ailleurs, l’octroi de congé à chaque confinement s’avère impossible vu que cette mesure se limite à 20 jours par an, selon le Code du travail.  

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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