Publié dans Economie

Conjoncture à Antananarivo - Des secteurs d’activité de nouveau en péril

Publié le lundi, 06 juillet 2020

Le reconfinement apporte son lot de déception. Seuls les secteurs d’activité essentiels sont autorisés à travailler. Les autres domaines sont ainsi exclus comme les restaurants, les salons de coiffure, l’évenementiel, les salles de sport alors qu’ils commencaient à peine à reprendre leurs activités au cours des deux derniers mois. Rappelons que les opérateurs exerçant dans ces domaines ont déjà vécu presque deux mois de fermeture lors de l’annonce de l’état d’urgence sanitaire à la fin du mois de mars dernier.

Le confinement partiel leur a ensuite permi de travailler jusqu’à 13h et par la suite jusqu’à 17h. Et maintenant, le reconfinement total les plonge de nouveau dans le noir. « Nous avons déjà commencé à attirer petit à petit de clients pendant ces deux derniers mois. Notre chiffre d’affaires a même accusé un petit bénéfice. Malheureusement, tout va s’arrêter de nouveau. Le plus dur, c’est la reprise mais également l’incertitude car on ignore la durée exacte du reconfinement et si cette mesure va être prolongée ou non », témoigne un restaurateur.

Les entreprises qui ne peuvent pas passer au télé-travail choisissent d’envoyer leurs personnels au chômage technique partiel jusqu’à nouvel ordre. En effet, le transport représente une dépense lourde dans leur budget alors que les chiffres d’affaires baissent. Par ailleurs, l’octroi de congé à chaque confinement s’avère impossible vu que cette mesure se limite à 20 jours par an, selon le Code du travail.  

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff