Publié dans Economie

Conjoncture à Antananarivo - Des secteurs d’activité de nouveau en péril

Publié le lundi, 06 juillet 2020

Le reconfinement apporte son lot de déception. Seuls les secteurs d’activité essentiels sont autorisés à travailler. Les autres domaines sont ainsi exclus comme les restaurants, les salons de coiffure, l’évenementiel, les salles de sport alors qu’ils commencaient à peine à reprendre leurs activités au cours des deux derniers mois. Rappelons que les opérateurs exerçant dans ces domaines ont déjà vécu presque deux mois de fermeture lors de l’annonce de l’état d’urgence sanitaire à la fin du mois de mars dernier.

Le confinement partiel leur a ensuite permi de travailler jusqu’à 13h et par la suite jusqu’à 17h. Et maintenant, le reconfinement total les plonge de nouveau dans le noir. « Nous avons déjà commencé à attirer petit à petit de clients pendant ces deux derniers mois. Notre chiffre d’affaires a même accusé un petit bénéfice. Malheureusement, tout va s’arrêter de nouveau. Le plus dur, c’est la reprise mais également l’incertitude car on ignore la durée exacte du reconfinement et si cette mesure va être prolongée ou non », témoigne un restaurateur.

Les entreprises qui ne peuvent pas passer au télé-travail choisissent d’envoyer leurs personnels au chômage technique partiel jusqu’à nouvel ordre. En effet, le transport représente une dépense lourde dans leur budget alors que les chiffres d’affaires baissent. Par ailleurs, l’octroi de congé à chaque confinement s’avère impossible vu que cette mesure se limite à 20 jours par an, selon le Code du travail.  

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Service public - 65 000 agents accéderont au statut de fonctionnaire
  • Polyclinique Ilafy - Arrêt des séances d’hémodialyse
  • Administration publique - Relance de l’intégration des agents non encadrés de l'Etat 
  • L’étiquette Gen-Z devient outil de récupération politique
  • Stockage de matériels de la JIRAMA à Toamasina - Le Groupe Sodiat apporte des clarifications
  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff