Publié dans Economie

Conjoncture à Antananarivo - Des secteurs d’activité de nouveau en péril

Publié le lundi, 06 juillet 2020

Le reconfinement apporte son lot de déception. Seuls les secteurs d’activité essentiels sont autorisés à travailler. Les autres domaines sont ainsi exclus comme les restaurants, les salons de coiffure, l’évenementiel, les salles de sport alors qu’ils commencaient à peine à reprendre leurs activités au cours des deux derniers mois. Rappelons que les opérateurs exerçant dans ces domaines ont déjà vécu presque deux mois de fermeture lors de l’annonce de l’état d’urgence sanitaire à la fin du mois de mars dernier.

Le confinement partiel leur a ensuite permi de travailler jusqu’à 13h et par la suite jusqu’à 17h. Et maintenant, le reconfinement total les plonge de nouveau dans le noir. « Nous avons déjà commencé à attirer petit à petit de clients pendant ces deux derniers mois. Notre chiffre d’affaires a même accusé un petit bénéfice. Malheureusement, tout va s’arrêter de nouveau. Le plus dur, c’est la reprise mais également l’incertitude car on ignore la durée exacte du reconfinement et si cette mesure va être prolongée ou non », témoigne un restaurateur.

Les entreprises qui ne peuvent pas passer au télé-travail choisissent d’envoyer leurs personnels au chômage technique partiel jusqu’à nouvel ordre. En effet, le transport représente une dépense lourde dans leur budget alors que les chiffres d’affaires baissent. Par ailleurs, l’octroi de congé à chaque confinement s’avère impossible vu que cette mesure se limite à 20 jours par an, selon le Code du travail.  

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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