Publié dans Economie

Prêt « Miarina » - Les procédures au niveau de la BNI Madagascar allégées

Publié le mardi, 07 juillet 2020


Soutenir le redressement des PME et PMI. Dans le cadre de la relance économique du pays, le Gouvernement a mis en place le prêt « Miarina », en collaboration avec le programme « Fihariana » et les banques BOA et BNI Madagascar. Pour sa part, la BNI Madagascar a décidé d’assouplir les démarches administratives d’octroi de prêt. « Le raccourcissement du délai de traitement des dossiers et le déblocage rapide du fonds sont de mise pour alléger les entreprises dans leurs démarches, compte tenu de l’urgence », précise Hanta Rakotovao, responsable de la plateforme intégrée PME de la banque. Avec le contexte actuel, les opérateurs recherchent en effet des solutions immédiates à leurs problèmes, et ce, dans les plus brefs délais. « Conscients de la difficulté que traversent actuellement les entreprises, nous nous engageons à être à leurs côtés. Nous sommes constamment en quête de meilleures offres afin de les aider à maintenir leurs activités et à pouvoir ainsi garder leurs employés », ajoute-t-elle.
Outre les procédures, les conditions ont également été adaptées en fonction de la situation. Ce prêt aura notamment un taux de 8 % et une période de remboursement de 24 mois. Toutefois, le client pourra demander un différé de 6 mois concernant l’échéance de remboursement. « Les conditions de l’offre ont été conçues de manière à donner aux entreprises le temps de se remettre à flot avant d’entamer le remboursement du prêt », a fait savoir la responsable de la plateforme intégrée PME.
Critères
Certes, malgré la disponibilité des fonds et ces mesures d’allègement de la procédure, les soumissionnaires au prêt doivent se conformer à des critères de sélection. « Le prêt "Miarina" a en effet été mis en place pour les entreprises ayant des activités génératrices de revenus sur l’ensemble du territoire malagasy et œuvrant dans l’un de ces quatre secteurs dont l’agriculture et l’élevage, l’industrie, les services et le tourisme. Ces firmes peuvent contracter un prêt allant jusqu’à 300 millions d’ariary », a précisé Hanta Rakotovao.
Rebondir après la crise, il s’agit d’un challenge de taille pour les entreprises, en particulier pour les PME. Ainsi, l’appui des institutions financières comme la BNI Madagascar s’avère plus que nécessaire.
Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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