Publié dans Economie

Crise sanitaire mondiale - Le retour au pays coûte cher

Publié le jeudi, 09 juillet 2020

Pas à la portée de tous. Avec la propagation de la pandémie de coronavirus, un peu partout dans le monde, les vols de rapatriement se multiplient. Malheureusement, tous les pays n’ont pas les mêmes moyens financiers pour ramener leurs compatriotes. Entre affrètement d’avion et suspension des activités des compagnies aériennes, le retour au pays revient aujourd’hui plus cher que d’habitude. Lundi dernier, près de 500 ressortissants malagasy ont regagné le territoire via un vol de la compagnie Ethiopian Airlines. « Pour ce vol, nous avons en effet dû payer 1 500 dollars, alors qu’en temps normal, 500 dollars seulement suffisent pour payer un voyage de retour pour Madagascar. Nous sommes partis de Nairobi, au Kenya. Mais l’escale par Addis-Abeba reste un passage obligatoire », a témoigné un passager dudit vol. Avec cette hausse exorbitante du prix d’un billet d’avion, il ne faut pas s’étonner que les ressortissants malagasy rentrant au pays ne soient pas si nombreux. Les moyens sont limités. De plus, plus la destination est loin plus le billet est cher. Pour rentrer du Canada, une personne devra débourser près de 3 000 dollars pour s’acheter un billet, au lieu de 1 500 dollars.

Cette hausse des prix résulte notamment de plusieurs paramètres. Outre cette situation exceptionnelle, les compagnies aériennes visent un nombre de passagers pour éviter les pertes, surtout qu’elles se trouvent actuellement dans le rouge. « Avant de réaliser ce vol exceptionnel, Ethiopian Airlines a notamment effectué des enquêtes un peu partout dans les différents pays de l’Afrique. Il fallait que le nombre soit suffisant pour affréter un avion. La compagnie a ainsi enquêté auprès des représentations de notre pays pour recueillir le nombre de personnes souhaitant rentrer mais aussi leurs capacités financières. Si le nombre de personnes n’est pas atteint donc il n’y aura pas de vol. Ou du moins il y en aurait mais à des prix élevés. Et cette situation n’est pas isolée », explique un autre passager.

Ainsi, la question du rapatriement des 700 ressortissants restants est toujours à la recherche de réponses.

Rova Randria

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Editorial

  • Vandalisme légal ?
    La Grande île «retombe de nouveau » dans l’implacable piège de la crise politique. L’image flagrante de quelqu’un qui marche sur le fil d’un rasoir, d’un fil-de-fériste ou d’un équilibriste qui joue au prix de sa vie à une altitude proche de la pointe de la Tour Eiffel colle sur les réalités du pays à ce moment précis. La moindre maladresse sinon d’inattention, on risque le pire !

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