Publié dans Economie

Exploitation illicite de bois - 286 « hazo ala » interceptés à Moramanga

Publié le mercredi, 15 juillet 2020

Il fallait s'y attendre. Avec la permission donnée par le ministère de l'Environnement et du Développement durable aux opérateurs leur permettant de récupérer leurs stocks de bois légaux, les profiteurs fonceraient sur l'occasion. Rien que cette semaine, la Circonscription de l'environnement et du développement durable (CIREDD) de Moramanga a arrêté un camion transportant illégalement des bois. « Ce camion a transporté clandestinement 286 "hazo ala". Ces bois proviennent de la zone forestière située à proximité d'Ambatovy, dans la Commune d'Andasibe », ont précisé les responsables au niveau de la CIREDD Moramanga.

Cette interception a surtout pu se réaliser grâce à des informations fournies par une tierce personne. « Les investigations menées par notre équipe ont révélé que les propriétaires de ces bois acquis de manière illégale viennent d'Antananarivo. Les enquêtes se poursuivent afin d'identifier toutes les personnes impliquées dans cette affaire », rajoutent-ils.

Les exploitations illicites continuent de se multiplier en cette période de crise, entre la permission de quatre mois pour les opérateurs légaux et la délivrance de fausses autorisations. Les autorités mais aussi les citoyens doivent renforcer leur vigilance pour repérer ces exploitations illégales des ressources naturelles du pays. En tout cas, le ministère met toujours en application la « tolérance zéro » face à toute forme de crime environnemental et d'exploitation illicite des bois. Dans ce sens, la collaboration avec les partenaires et les communautés locales est particulièrement renforcée.

Ainsi, les auteurs de crimes environnementaux devront être punis selon les lois en vigueur. Pour ce faire, le ministère de l'Environnement et du Développement durable coopère avec la Justice et les Forces de l'ordre. Néanmoins, la lutte contre la dégradation de la nature ne devrait pas se limiter à l'arrestation des contrevenants. Le ministère compte également renforcer les sensibilisations et l'éducation environnementale. Mais il faudrait également prendre en considération les sources de revenu de tous les acteurs. Effectivement, si leur revenu reste limité, ils seront toujours attirés par l'argent facile en œuvrant dans l'exploitation illicite des ressources forestières.

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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