Cette interception a surtout pu se réaliser grâce à des informations fournies par une tierce personne. « Les investigations menées par notre équipe ont révélé que les propriétaires de ces bois acquis de manière illégale viennent d'Antananarivo. Les enquêtes se poursuivent afin d'identifier toutes les personnes impliquées dans cette affaire », rajoutent-ils.
Les exploitations illicites continuent de se multiplier en cette période de crise, entre la permission de quatre mois pour les opérateurs légaux et la délivrance de fausses autorisations. Les autorités mais aussi les citoyens doivent renforcer leur vigilance pour repérer ces exploitations illégales des ressources naturelles du pays. En tout cas, le ministère met toujours en application la « tolérance zéro » face à toute forme de crime environnemental et d'exploitation illicite des bois. Dans ce sens, la collaboration avec les partenaires et les communautés locales est particulièrement renforcée.
Ainsi, les auteurs de crimes environnementaux devront être punis selon les lois en vigueur. Pour ce faire, le ministère de l'Environnement et du Développement durable coopère avec la Justice et les Forces de l'ordre. Néanmoins, la lutte contre la dégradation de la nature ne devrait pas se limiter à l'arrestation des contrevenants. Le ministère compte également renforcer les sensibilisations et l'éducation environnementale. Mais il faudrait également prendre en considération les sources de revenu de tous les acteurs. Effectivement, si leur revenu reste limité, ils seront toujours attirés par l'argent facile en œuvrant dans l'exploitation illicite des ressources forestières.
Rova Randria