Publié dans Economie

Pandémie de coronavirus - Une révolution pour le monde du travail ?

Publié le mercredi, 22 juillet 2020

Cette pandémie de coronavirus a impacté sur le quotidien de la population du monde, bien plus qu’elle ne puisse l’admettre. A lui seul, le Covid-19 a réussi à révolutionner tous les domaines que ce soient sur le plan médical ou social, mais surtout économique. Et la Grande île n’est pas en reste. Ce n’est pas vraiment évident mais la pandémie a chamboulé le quotidien professionnel de plusieurs milliers de travailleurs. Avec la mise en place des mesures de confinement, les entreprises ont dû trouver des solutions pour continuer leurs activités sans pour autant enfreindre les restrictions émises par les autorités.

C’est là que le pays, mais plus particulièrement la Capitale et la ville de Toamasina, a fait face à une hausse considérable du recours au télétravail. Pourtant, cette pratique était encore peu connue à Madagascar au cours des dernières décennies. De plus, le pays ne dispose aucunement de loi ou de code régissant ce type de travail. « Nous n’avons pas encore de code régissant cette activité. Toutefois, il peut tout de même rentrer dans la catégorie du travail à domicile, régie par les articles 47, 48 et 49 du Code de travail. Le travailleur à domicile est un travailleur qui effectue des tâches, conformément aux instructions de son employeur dans un lieu ou local de son choix mais n’appartenant pas à ce dernier. C’est à peu près les mêmes conditions pour les deux catégories sauf que le télétravail doit être " normalement " limité dans le temps », explique un juriste.

Conditions

Toutefois, cela n’a pas empêché son développement au cours des derniers mois. Les avancées technologiques des dernières années ont conditionné, un tant soit peu, ce basculement vers le télétravail et la réduction du contact pour éviter toute contamination par la pandémie. Entre les réunions en visioconférence et le travail en réseau à travers diverses plateformes numériques, la distance n’est plus un obstacle pour la réalisation d’un travail. « Nous travaillons à distance depuis le début de la pandémie. Mais nos performances n’en sont pas moins réduites. Nous travaillons exactement comme à nos habitudes, mais la seule différence est la distance. Et nous maintenons le contact autant avec nos collaborateurs que nos supérieurs pour que nos actions soient toujours coordonnées », explique un expert en information, travaillant dans la gestion de serveurs à distance. Les contacts directs ont ainsi été réduits au maximum. Il suffit juste d’avoir une connexion Internet et des matériels adéquats. Mais ces derniers sont loin d’être à la portée de toutes les entreprises. De plus, malgré le développement technologique, certaines activités restent difficiles à réaliser à distance.

C’est pourquoi, les secteurs ayant recours à cette alternative travaillent pour la majorité dans l’informatique, dans le traitement de données ou encore la gestion de serveurs à distance. Certaines entreprises « offshore » ainsi que financières ont aussi opté pour le télétravail. Tous les différents travaux de consultance peuvent également se faire à distance. En tout cas, l’avenir du télétravail à Madagascar reste encore une question sans réponse jusqu’à aujourd’hui. Plusieurs points doivent encore être étudiés avant de pouvoir dire que cette pratique peut se généraliser dans le pays.

Rova Randria

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !
Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff