Publié dans Economie

Fonds monétaire international - Un financement additionnel de 171 millions de dollars pour Madagascar

Publié le vendredi, 31 juillet 2020

Un besoin de financement estimé à 580 millions de dollars. La crise sanitaire a réellement engendré un ralentissement de l’économie de Madagascar. Elle se traduit par la baisse du taux de croissance économique et des recettes fiscales. Et pourtant, la mise en œuvre du Plan multisectoriel d’urgence nécessite encore plus de 800 millions de dollars. Une raison pour laquelle l’Etat malagasy recherche des financements auprès des partenaires techniques et financiers pour riposter à la  pandémie de Covid-19. Le Fonds monétaire international (FMI) tend alors la perche au Gouvernement en approuvant un financement additionnel de 171,9 millions de dollars, au titre de la facilité de crédit rapide (FCR).

En effet, le Conseil d’administration de l’institution a donné son feu vert, hier. Il faut dire que l’augmentation de la quote-part du pays à 100%, si elle était initialement à 50%, a permis d’augmenter le montant de l’emprunt. Le chiffre est passé de 80 millions de dollars en juin dernier à 171 millions de dollars. Dorénavant, le prêt à titre d’aide d’urgence auprès de cette institution de Bretton Woods s’élève à 337 millions de dollars depuis le début de la pandémie. L’institution a déjà débloqué 166 millions de dollars en avril dernier. D’après le rapport du ministère de l’Economie et des Finances, cette somme servira à financer le gap dans la finance publique. Plus précisément, le budget sera alloué au renforcement du système de santé et la protection sociale, au plan d’aide économique - dans le cadre du plan national d’urgence du Gouvernement - comme le soutien au secteur privé ainsi qu’à la préservation du secteur financier notamment le taux de change.

Audit

Etant donné que la transparence vis-à-vis de la gestion du financement crée une polémique durant cette crise sanitaire, le Gouvernement malagasy s’engage à établir un rapport auprès du FMI. “Les autorités se sont engagées à faire preuve de transparence et de responsabilité pour s'assurer que les ressources de la Facilité de crédit rapide sont utilisées de manière appropriée et aux fins prévues. Afin de garantir que les financements fournis sont utilisés de manière efficace pour faire face à la crise, les autorités renforceront la transparence, notamment avec la publication des marchés publics liés à la réponse à la pandémie et avec des audits post-crise », note Antoinette Sayeh, Directrice générale adjointe du FMI. A noter que le ministère de tutelle publie mensuellement dans son site web un rapport sur les financements relatifs à la lutte contre le coronavirus. Le dernier mis à jour table un financement extérieur à hauteur de 671 millions de dollars.

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff