Publié dans Economie

Télétravail - Une pratique inadaptée au tissu économique malagasy

Publié le lundi, 03 août 2020

De la digitalisation pendant cette situation d’urgence sanitaire. L’application des mesures restrictives à cause de la pandémie a bouleversé le quotidien de la population des Régions confinées ou non, tant au niveau social que dans le domaine économique. Outre la limitation des heures de travail, la mobilité devient un paramètre à prendre en compte dans le monde professionnel. Les employeurs réduisent également au minimum l’effectif des salariés pour éviter la propagation de la maladie. Afin de maintenir l’emploi, certaines entreprises mais également les administrations publiques se sont lancées au télétravail ou travail à distance. On a même pu remarquer l’essor des services de livraison au niveau des restaurants et les ventes en ligne dans les réseaux sociaux.

 

Bien que ce nouveau mode de travail soit en vogue, il reste marginal selon le résultat de l’enquête de l’Institut national de la statistique (INSTAT) concernant les impacts du coronavirus sur les conditions de vie des ménages. Sur les 1 240 ménages enquêtés dans tout le pays, il ressort que seulement 3 % des travailleurs pratiquent le télétravail. « Cela s’explique en partie par la structure même de l’économie malagasy. Pour plus de 8 emplois sur 10, les travailleurs continuent à exercer leur profession dans les lieux habituels où ils avaient l’habitude de l’exercer », note le rapport.

Effectivement, le secteur informel et l’agriculture dominent encore dans le tissu économique malagasy et emploient près de 80 % de la population. Dans la Capitale, beaucoup de gens font du petit commerce ou œuvrent dans le domaine des services, pour ne citer que les petites gargotes, les ventes à étalage, le transport, les services aux ménages comme le gardiennage, la lessive, le transport ainsi que les petits boulots liés à l’hôtellerie et la restauration. A noter que presque la moitié des ménages malagasy connaissent une baisse considérable de leur revenu en ce moment à cause de la réduction des heures de travail.

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Réunion de travail avec le FMI - Le Président Rajoelina plaide pour des réformes favorables aux Malagasy
  • Elections sénatoriales - Feu vert du Gouvernement pour la date du 11 décembre 
  • Actu-brèves
  • Face au CSM - Le Président Rajoelina insiste sur l’indépendance et l’exemplarité des magistrats
  • Actu-brèves
  • Education nationale - Vers le recrutement de 26 000 enseignants FRAM
  • Actu-brèves
  • Le « Kabeso » de l’Ampanjaka Toera restitué à sa famille - Promesse tenue pour le Président Rajoelina
  • Continuité de l’AGOA - Madagascar plaide sa cause à Washington
  • Région de Menabe - Une visite présidentielle très attendue

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Ne lâchons point !
    Continuez toujours de croire ! C’est vrai qu’entre le mirage et le réel, il n’y a qu’un fil. Mais, entre le réel et le mirage, il existe tout un monde à domestiquer, tout un système à apprivoiser et toute une approche ou toute une technique à maîtriser ! Quoi qu’il en soit, ne lâchons point ! Les Barea continuent sur leur lancée. Les poulains de Corentin Da Silva Martins, le coach franco- portugais, continuent d’émerveiller. A cette allure, la « petite Barça de l’Afrique », les Barea, comme on aime les appeler ainsi ailleurs, fera un parcours digne des formations favorites des éliminatoires du Mondial 2026. En effet, ayant défait tour à tour pour le compte de la 7 ème journée les Fauves du Centrafrique par 2 buts à 1 et pour le compte de la 8 ème journée les Sao du Tchad par 3 buts à 1, tous deux…

A bout portant

AutoDiff