Publié dans Economie

Tri et valorisation des déchets - L’usine de Toamasina opérationnelle à la fin de l’année

Publié le mercredi, 26 août 2020

Les travaux entrent dans la dernière phase. Afin de lutter contre la dégradation forestière et de l’environnement en général, le ministère de l’Environnement et du Développement durable promeut aujourd’hui l’économie circulaire. C’est dans cet état d’esprit qu’une première usine de tri et de valorisation des déchets est en cours de construction dans le Fokontany d’Antsaramasina, à 5 km de la ville portuaire de Toamasina. Les travaux ont commencé au début de l’année.

Et au rythme où évoluent les choses , cette usine devra être opérationnelle avant la fin de cette année, d’après les explications fournies par le ministère. « La mise en place d’une usine de transformation et de valorisation des déchets dans cette partie du pays constitue un moyen pour promouvoir l’économie verte et lutter contre la pollution dans la ville de Toamasina. L’usine sera ainsi dotée d’équipements innovants et respectueux de l’environnement. Ils permettront notamment de traiter quotidiennement jusqu’à 20 tonnes de déchets pour la fabrication de charbon et d’engrais écologiques », soutiennent les responsables, après une visite pour constater l’évolution des travaux.

Construite sur une superficie totale de 8 000 m2, cette usine va ainsi produire, à partir des déchets de la ville portuaire, du charbon et des sachets écologiques. L’objectif étant de supplanter le charbon de bois et les sachets en plastique, réputés comme nocifs pour notre environnement. Elle contribuera ainsi à la réduction de la pression exercée sur les forêts de l’Est à cause de la production de charbon et de bois-énergie. Cependant, cette usine génèrera également des retombées positives sur l’économie de la région à travers la création d’emplois verts pour la population. « La ville de Toamasina sera une ville pilote pour voir le développement de l’usine et du triage des déchets. Le même concept sera dupliqué dans les différentes régions du pays pour avoir le maximum d’impacts », a annoncé Baomiavotse Vahinala Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable. Des infrastructures du même genre sont en effet en cours d’installation dans la Capitale ainsi que dans la ville d’Antsiranana.

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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