A une semaine de la reprise des vols commerciaux internationaux à Nosy Be, toutes les parties prenantes sont en pleine préparation. Encore des derniers détails à régler. Dans tous les cas, ce sera seulement la compagnie aérienne d’Ethiopian Airlines qui ouvrira le bal, le 1er octobre prochain. En effet, jusque-là, selon les responsables au niveau du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTM), « Seule cette compagnie a confirmé sa venue à cette date de reprise des vols commerciaux dans cette Région. D’après les informations communiquées par cette compagnie, une centaine de personnes devraient débarquer sur l’île le 1er octobre prochain. Il ne faut pas oublier qu’Ethiopian Airlines prévoit déjà de desservir Nosy Be avec une fréquence de trois vols par semaine, à savoir tous les mardis, jeudis et samedis ». Les quatre autres compagnies disposant d’un droit de trafics sur Nosy Be comme Air Link ou encore Air Austral n’ont pas encore communiqué un programme de vols définitif.
Dans tous les cas, la reprise des vols internationaux rime avec celle du tourisme. Au rythme où les choses évoluent, autant sur le plan sanitaire qu’économique, cette reprise se fera petit à petit. « Nous ne prévoyons pas l’arrivée de plusieurs milliers de touristes dès la réouverture de nos frontières. Au contraire, nous souhaitons à ce que le nombre de touristes évolue au fur et à mesure. Comme cela, le système de gestion pourra être adapté en conséquence. Le plus important aujourd’hui est la reprise du tourisme » explique Johary Rajosefa, coordonnateur général de projets au sein du MTTM.
En parallèle, le ministère prépare également la mise en place du protocole sanitaire dans les aéroports de Toamasina, de Taolagnaro et de Mahajanga. Ils devront, en effet, pouvoir accueillir des vols régionaux en toute sécurité à partir du 19 octobre prochain, comme le Premier ministre Ntsay Christian l’a annoncé dimanche dernier. « Toujours dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, nous mettons en place un protocole sanitaire dans les aéroports mentionnés tout comme à Nosy Be. Toutefois, le plus délicat pour ces Régions reste le contrôle de la circulation des personnes. Pour Nosy Be, c’est facile parce que c’est une île, mais là, nous devons trouver l’alternative adéquate », rajoute ce responsable. En tout cas, les autorités misent toujours sur la réouverture progressive du pays pour éviter une seconde vague de contamination.
Rova Randria