Publié dans Economie

Loi sur le développement industriel à Madagascar - Un point de discorde dans le document

Publié le mercredi, 30 septembre 2020

Deux années d’attente du decret d’application de la loi sur le développement industriel à Madagascar (LDIM). L’Alliance pour l’industrialisation durable de Madagascar, regroupant cinq organisations - à savoir le Syndicat des industries de Madagascar (SIM), le Groupement du patronat malagasy (FIVMPAMA), la Conférence des travailleurs de Madagascar (CTM), la Solidarité syndicale de Madagascar (SSM) ainsi que le Cercle de réflexion des économistes de Madagascar (CREM) - poursuit son lobby auprès du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) jusqu’à ce jour afin d’accélerer la mise en œuvre de ladite loi. Selon le président de ladite alliance, Rivo Rakotondrasanjy, hier à Ankadifotsy,  un seul point pose problème dans le contenu du document. « Il s’agit de la création d’une agence nationale industrielle. Cet organisme se charge de la sélection des projets industriels prioritaires dans le pays. Pourtant, le ministère de tutelle évoque la création d’une structure parallèle à celle de l’Etat car un département rattaché au ministère s’occupe déjà de ce volet. Toutefois, l’avantage de cettte structure relève de son caractère mixte, c'est-à-dire représentant à la fois le secteur privé et le secteur public. Nous essayons actuellement de trouver un consensus sur ce sujet », rapporte-t-il.
Vu la lutte que ces opérateurs mènent dans la promotion de l’industrialisation à Madagascar, ces membres fondateurs ont reactualisé leur chartre ainsi que leur règlement intérieur dans le but de s’ouvrir au grand public. « Auparavant, seuls nos groupements sont membres de l’alliance. Dorénavant, nous faisons appel aux concitoyens malagasy à se joindre à nous afin de bâtir ensemble un Madagascar industrialisé, pleinement indépendant et souverain, et qui met les besoins de ses citoyens, producteurs, travailleurs et chercheurs au centre de toute politique économique. Notre objectif consiste à influencer l’Etat pour qu’il fasse de l’industrialisation sa priorité, condition primordiale pour le développement du pays », poursuit Rivo Rakotondrasanjy.
Solange Heriniaina

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff