Publié dans Economie

Loi de Finances initiale 2021 - La suppression de la taxe sur le marché public attendue par le secteur privé

Publié le lundi, 19 octobre 2020

La Loi de Finances initiale (LFI) 2021 est le document le plus important à présenter aux Parlements. La deuxième session ordinaire débute ce jour. La stratégie de relance économique du Gouvernement sera la plus attendue dans ce budget prévisionnel de l’Etat. Effectivement, cette année sera exceptionnelle puisqu’il s’agit de se redresser après la crise. Le secteur privé, de son côté, attend une baisse des impôts pour relancer ses activités. Le président du Groupement des entreprise de Madagascar (GEM), Thierry Rajaona a apporté des recommandations, en particulier la baisse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les produits de première nécessité (PPN). Par ailleurs, il a mis l’accent sur la suppression de la taxe sur le marché public (TMP).

Ce dernier étant un impôt de 8 % prélevé à la source, le président du GEM juge préférable de le supprimer afin de diminuer le coût d’exécution des marchés publics. D’ailleurs, le Gouvernement prévoit des grands projets d’infrastructures dans le plan Marshall. Ce point représente un aspect très important dans le cadre de la relance.

Le directeur général des impôts, Germain, quant à lui, n’a pas encore dévoilé le maintien ou non de la TMP. Il a seulement souligné que cette taxe facilite le prélèvement d’impôts auprès des opérateurs, sans pour autant évoquer les décisions prises.

En tout cas, le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, a déjà avancé qu’il n’y aura pas de hausse d’impôts cette année à cause des impacts de la crise sanitaire. « Des allègements sont mêmes envisageables pour certains impôts », laisse-t-il entendre.

Selon le document de performance de la loi de Finances rectificative 2020, le Gouvernement prévoit un taux de croissance économique de 4,1 % l’année prochaine. Et ce, en mobilisant tous les secteurs d’activité. Pour le secteur primaire, les perspectives à moyen terme s’établissent sur un taux de croissance de 4 % si elles étaient révisées à 3,5% cette année. Le secteur secondaire, quant à lui, connaîtra une croissance de 4 % grâce à la prospection de nouveaux investisseurs et la promotion de la production locale. L’Etat prévoit également des mesures de relance du secteur tertiaire l’année prochaine. Une reprise à hauteur de 3,9 % est prévue.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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