Ce dernier étant un impôt de 8 % prélevé à la source, le président du GEM juge préférable de le supprimer afin de diminuer le coût d’exécution des marchés publics. D’ailleurs, le Gouvernement prévoit des grands projets d’infrastructures dans le plan Marshall. Ce point représente un aspect très important dans le cadre de la relance.
Le directeur général des impôts, Germain, quant à lui, n’a pas encore dévoilé le maintien ou non de la TMP. Il a seulement souligné que cette taxe facilite le prélèvement d’impôts auprès des opérateurs, sans pour autant évoquer les décisions prises.
En tout cas, le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, a déjà avancé qu’il n’y aura pas de hausse d’impôts cette année à cause des impacts de la crise sanitaire. « Des allègements sont mêmes envisageables pour certains impôts », laisse-t-il entendre.
Selon le document de performance de la loi de Finances rectificative 2020, le Gouvernement prévoit un taux de croissance économique de 4,1 % l’année prochaine. Et ce, en mobilisant tous les secteurs d’activité. Pour le secteur primaire, les perspectives à moyen terme s’établissent sur un taux de croissance de 4 % si elles étaient révisées à 3,5% cette année. Le secteur secondaire, quant à lui, connaîtra une croissance de 4 % grâce à la prospection de nouveaux investisseurs et la promotion de la production locale. L’Etat prévoit également des mesures de relance du secteur tertiaire l’année prochaine. Une reprise à hauteur de 3,9 % est prévue.
Solange Heriniaina