« Madagascar occupe une position stratégique dans différentes filières commerciales. Il est donc important d’utiliser la technologie pour sécuriser les frontières et d’investir dans la formation pour veiller à faire en sorte que le personnel douanier reste paré à toute éventualité. A cet égard, les administrations des douanes doivent s’approprier de leur processus de réforme et d’élaborer leur propre plan stratégique et de mise en œuvre. Pour une réforme réussie, la consultation des différents interlocuteurs de ce genre est un passage obligé », a soutenu le secrétaire général de l’Organisation mondiale des douanes, Kunio Mikuriya en marge de l’ouverture des échanges. Cette modernisation des services de la douane profitera surtout aux opérateurs. Elle facilitera le commerce légitime tout en protégeant l’économie des trafics illicites, en particulier à un moment où l’économie mondiale se trouve fragilisée, avec la pandémie de coronavirus.
En tout cas, ce programme s’inscrit parfaitement dans la lignée du plan national d’urgence de Madagascar. La DGD entend mettre en œuvre ce programme sur trois ans. Cet atelier n’est donc qu’une introduction. Il sera ensuite suivi de la planification et de la réalisation.
Rova Randria