Publié dans Economie

Direction générale des douanes - La modernisation des services en cours

Publié le lundi, 19 octobre 2020

Pour améliorer ses performances, la douane malagasy entend se moderniser notamment dans le domaine de la gestion des ressources humaines, des opérateurs agréés, des risques ainsi que le renforcement de ses capacités en matière de surveillance et de contrôle de la valeur. Un atelier virtuel de présentation du projet, d’une durée de trois jours, a ainsi été organisé la semaine dernière, en présence des partenaires techniques et financiers. Plusieurs partenaires ont déjà confirmé leur soutien à la Direction générale des douanes (DGD) du pays dans la concrétisation de ce projet de modernisation des services, à savoir la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds monétaire international (FMI), le Centre régional d’assistance technique en Afrique (AFRITAC) pour l’Afrique australe, la « United States Agency for International Development » (USAID) et la « Global Alliance for Trade Facilitation ».

« Madagascar occupe une position stratégique dans différentes filières commerciales. Il est donc important d’utiliser la technologie pour sécuriser les frontières et d’investir dans la formation pour veiller à faire en sorte que le personnel douanier reste paré à toute éventualité. A cet égard, les administrations des douanes doivent s’approprier de leur processus de réforme et d’élaborer leur propre plan stratégique et de mise en œuvre. Pour une réforme réussie, la consultation des différents interlocuteurs de ce genre est un passage obligé », a soutenu le secrétaire général de l’Organisation mondiale des douanes, Kunio Mikuriya en marge de l’ouverture des échanges. Cette modernisation des services de la douane profitera surtout aux opérateurs. Elle facilitera le commerce légitime tout en protégeant l’économie des trafics illicites, en particulier à un moment où l’économie mondiale se trouve fragilisée, avec la pandémie de coronavirus.

En tout cas, ce programme s’inscrit parfaitement dans la lignée du plan national d’urgence de Madagascar. La DGD entend mettre en œuvre ce programme sur trois ans. Cet atelier n’est donc qu’une introduction. Il sera ensuite suivi de la planification et de la réalisation.  

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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