Publié dans Economie

Secteur industriel - Sept zones d’émergence identifiées

Publié le mardi, 20 octobre 2020

Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) vient d’identifier sept localités dans sept Régions de Madagascar où il serait possible d’implanter les Zones d’émergence industrielle (ZEI). Leur installation est en pleine gestation, même si elle a été retardée par la crise sanitaire. Ainsi, les futures ZEI se localiseront à Andrakaka, dans la Région de Diana, à Boanamary située à Boeny, à Ambohibary dans l’Alaotra Mangoro, dans le port de Tsarakofafa dans la Région d’Antsinanana, à Mangatany localisée dans la Région d’Itasy, à Antsoatany dans le Vakinankaratra, à Betsinjaka et Ehoala, respectivement dans les Régions d’Atsimo Andrefana et d’Anosy. En majorité, ces zones se concentreront sur l’agro-industrie. Seule Ambohibary sera une zone d’émergence industrielle dans le domaine du textile. Ces ZEI exploiteront donc les matières premières et les ressources disponibles dans chaque Région. « L’objectif étant d’initier le développement dans chaque Région concernée notamment à travers l’extension des investissements ainsi que la transformation des produits locaux et la création d’emplois », stipulent les responsables au niveau du MICA.
Ces localités ont ainsi été choisies parce que certains produits abondent dans ces Régions, sauf que leur exploitation reste très limitée jusque-là. L’identification de ces localités contribue alors à l’installation d’une industrie. La création de ces ZEI a également pour objectif d’attirer les investissements directs étrangers dans tous les Régions du pays. « Avec la mise en place de ces ZEI, le ministère entend surtout mettre aux normes les produits malagasy en termes de qualité et de quantité pour une meilleure concurrence, mais aussi dans le respect de l’environnement. Pour arriver à ces résultats, les réseaux des PME (Petites et moyennes entreprises) seront alors soutenus tout au long du processus, de même que les échanges de compétences à travers les comités de gestion des ZEI», rajoutent-ils. Un comité spécial gérera en effet ces zones, comme il a été annoncé au mois de janvier dernier. Ce comité se compose notamment des représentants des ministères de l’Environnement et du Développement durable, ceux de l’Aménagement de territoire et des Travaux publics, de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat ainsi que des représentants du ministère des Mines et des Ressources stratégiques dans chaque Région concernée.
Une fois implantées, ces ZEI devraient ainsi faire évoluer les différents secteurs dans chaque Région.
Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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