Publié dans Economie

Implantation d’industrie dans chaque District - Apport d’expertise du SIM

Publié le mardi, 20 octobre 2020

Un District, une industrie. C’est l'ambition du ministère de l'industrie, du Commerce et de l'artisanat (MICA). C'est dans ce sens que l'institution collabore avec le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) à travers un accord de partenariat. La cérémonie de signature s’est tenue hier à Anosy. L’objectif étant de travailler ensemble pour le développement du secteur de transformation dans le pays. «  Madagascar possédait des industries dans le passé. Mais toutes ces unités de transformation ont disparu à cause de la mauvaise gestion des entreprises. Cette coopération témoigne la volonté de faire renaître le secteur manufacturier à Madagascar. Nous allons créer des industries dans chaque Région. Mais pour y arriver, le soutien du secteur privé serait nécessaire. Le SIM apportera son expertise en matière de cartographie des industries à Madagascar. Nous allons définir ensemble le besoin de chaque Région et la taille de l’industrie. Dans tous les cas, cette stratégie de développement favorise la création d’emplois pour les jeunes », annonce Lantosoa Rakotomalala, ministre de l'Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.

Enjeux de taille

Il faut savoir que Madagascar compte près de 26 millions d’habitants. Le pays doit être capable de répondre aux besoins de la population que ce soit en matière de PPN, d’articles vestimentaires ou en matériaux de construction. Et pourtant, la Grande île importe presque 80 % des matières premières. Or, seulement un tiers des Districts parmi les 119 existants possèdent une industrie. Ce partenariat promeut ainsi la création, la mise en place et le développement des entreprises manufacturières comme l’agroalimentaire, la pharmaceutique, la cimenterie, l’industrie automobile et des industries spécialisées en assemblage de panneaux solaires. Durant son discours, la ministre de tutelle a également annoncé l’appui en matériel des entrepreneurs.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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