Publié dans Economie

Agriculture - Une assurance « risque climatique » aux producteurs

Publié le vendredi, 23 octobre 2020

Vulnérable aux aléas climatiques. L’assurance Aro, avec l’appui technique de L’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ), teste la mise en place d’une assurance destinée aux agriculteurs. Souvent marginalisés dans le système, les producteurs d’arachide de Bekily bénéficient actuellement d’une couverture d’assurance face à la sécheresse. « Des l’apparition d’un aléa climatique comme la sècheresse ou l’inondation, ceux qui ne sont pas assurés n’auront pas de fonds pour relancer leur production.

C’est un cercle vicieux dans le sens où cette faible résilience aux risques climatiques réduit leur accès au financement qui impacte leur revenu et augmente leur vulnérabilité. C’est pourquoi nous travaillons main dans la main avec les parties prenantes pour rendre accessibles les produits d’assurance "risque climatique" aux producteurs », explique Herisoa Marina Rakotoniaina, directeur d’appui à l’agrobusiness au sein du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. D’après Hery Ramalanjaona, directeur général adjoint technique et commercial de la compagnie Aro, « le produit s’appelle "Aron’ny fambolena". Les techniciens sont actuellement sur terrain pour tester le prototype, installer des pluviomètres et renforcer la capacité des producteurs ».

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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