Publié dans Economie

Parc national d’Ankarafantsika - Aucun point de feu depuis le mois de juin

Publié le dimanche, 25 octobre 2020

Victime d’incendie chaque année. Le ministère de l’Environnement et du développement durable (MEDD) a partagé, hier, un résultat encourageant concernant l’avancée de la préservation de l’environnement dans le Parc national d’Ankarafantsika. Aucun incendie n’a été constaté depuis le mois de juin alors que le pays se trouve en pleine période de feu. Rappelons que le mois d’octobre de l’année dernière, ce parc a pris feu dont près d’une centaine d’hectares sont partis en fumée. Les membres du Gouvernement ont même organisé à ce moment-là une réunion d’urgence avec les partenaires techniques et financiers afin de réhabiliter le site. La statistique du ministère de tutelle fait état de 444 points de feu en 2018 et 274 en 2019.

Une campagne de sensibilisation de toutes les parties prenantes y a été menée par la suite, ce qui a permis d’arriver à ce résultat. « C’est le fruit d’efforts constants des acteurs locaux malgré le manque de moyen et de ressources notamment humaines. Parmi ces efforts, le pacte réalisé en août dernier entre les communautés, les autorités, les leaders traditionnels pour s’engager dans la protection de la forêt. Les sensibilisations et l’éducation effectuées continuellement par les volontaires provenant de Mahajanga viennent renforcer ce pacte. La collaboration étroite entre les gardes forestiers et les forces de défense et de sécurité également », note le ministère. 

Malgré cela, la campagne de sensibilisation continue concernant la préservation de la biodiversité dans le pays. Elle ne concerne pas uniquement la population locale mais la population entière surtout les vacanciers qui prennent l’habitude de prendre une pause pour faire une petite « recréation » sur la route. « Nous encourageons les communautés locales à maintenir la situation zéro feu à Ankarafantsika. Nous lançons l’appel aux voyageurs longeant la RN4 à être vigilants et protéger l’environnement du feu », lance le ministère. 

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff