Publié dans Economie

Pollution de l’air à Antananarivo - La reforestation de la Région incontournable

Publié le jeudi, 05 novembre 2020


La solution la plus efficace. Au cours des deux derniers mois, la Capitale a fait face à une vague de pollution de l’air. Hier encore, le ciel d’Antananarivo était gris de la pollution due aux fumées des feux de brousse dans les périphéries mais aussi des gaz d’échappement dégagés par les vieilles voitures circulant dans la ville. L’environnement n’est pas le seul impacté par cette pollution. La santé des habitants de la Capitale est également gravement atteinte. Selon les chiffres publiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 22 % de la population décèdent chaque année à Madagascar à cause des maladies liées à la pollution de l’air. Face à cette situation alarmante, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a déjà lancé un SOS à tous les habitants de la ville pour qu’ils changent leur habitude et qu’ils pratiquent le reboisement. Toutefois, jusque-là, l’engagement citoyenne n’est pas encore palpable. Le ministère préconise la reforestation de la Région d’Analamanga et la création de spots de forêts aux alentours de la Capitale. «Les forêts qui composeront ces spots pourront notamment capter la pollution pour éviter que celle-ci ne reste dans l’air. Plus ces zones forestières seront grandes, plus elles capteront la pollution tout en produisant de l’oxygène. De plus, elle contribuera à la régularisation du climat dans la Région » soutient Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable.
En effet, plusieurs études ont confirmé que les arbres en ville étaient capables d’absorber environ la moitié des particules les plus fines, qui sont aussi parmi les plus nocives pour nos poumons. Mais planter n’importe quel arbre n’importe où n’est pas suffisant, car suivant l’espèce ou encore ses conditions d’implantation, il pourrait avoir l’effet inverse. C’est pourquoi, le ministère évoque le concept du reboisement utile. Les initiatives dans ce sens sont ainsi encouragées. En tout cas, le ministère prépare déjà des actions pour lutter contre la pollution de l’air à Antananarivo.
Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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