Publié dans Economie

Air Madagascar - Un accouchement difficile pour le bussiness plan ?

Publié le mercredi, 04 novembre 2020

La DPA déjà dépassée d’un mois. Le divorce entre Air Madagascar et Air Austral a été officialisé au mois de juillet dernier. La CNAPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) est donc devenu le nouveau partenaire de la compagnie aérienne malagasy. Au tout début du mois de septembre, Mamy Rakotondraibe, directeur général de la CNAPS et président du Conseil d’administration d’Air Madagascar, a annoncé qu’un business plan devrait être concrétisé à la fin du mois de septembre. « Nous organisons en effet des réunions hebdomadaires pour l’élaboration d’un nouveau plan d'affaires. Nous espérons identifier d’ici là LA stratégie pour pouvoir ensuite la présenter aux partenaires ainsi qu’aux créanciers, sans oublier l’Etat malagasy », avait-il déclaré à la presse le 2 septembre dernier.

Toutefois, près de deux mois après cette annonce, le business plan n’a toujours pas été dévoilé. Pourtant, le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Joël Randriamandranto, a également soutenu, lors de la reprise des vols internationaux à Nosy-Be que « ce n’est plus qu’une question de jours ». Mais jusque-là, rien n’a encore été dévoilé. On ignore si ce retard est dû à l’attente de la nomination du nouveau directeur général de la compagnie aérienne. Toutefois, les parties prenantes pourraient élaborer antérieurement le nouveau plan de redressement d’Air Madagascar, et le nouveau DG ne serait qu’un exécutant. 

Dans tous les cas, les deux parties sont indispensables pour la reprise, sur la bonne voie, des activités de la compagnie. De plus, avec la suspension des vols de rapatriement étant donné la recrudescence de la pandémie de coronavirus en Europe, Air Madagascar se retrouve de nouveau dans une situation critique, financièrement parlant, privée de sources de revenu fixes, sauf si les vols cargo pourront toujours continuer. Malheureusement, ces vols sont loin de suffire pour couvrir toutes les dépenses de la compagnie. C’est pourquoi, tout le monde attend jusqu’à maintenant les solutions d’urgence pour sortir Air Madagascar de cette situation. Il ne faut pas oublier que le partenariat avec la CNAPS est celui de la dernière chance pour la compagnie.        

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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