Toutefois, près de deux mois après cette annonce, le business plan n’a toujours pas été dévoilé. Pourtant, le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Joël Randriamandranto, a également soutenu, lors de la reprise des vols internationaux à Nosy-Be que « ce n’est plus qu’une question de jours ». Mais jusque-là, rien n’a encore été dévoilé. On ignore si ce retard est dû à l’attente de la nomination du nouveau directeur général de la compagnie aérienne. Toutefois, les parties prenantes pourraient élaborer antérieurement le nouveau plan de redressement d’Air Madagascar, et le nouveau DG ne serait qu’un exécutant.
Dans tous les cas, les deux parties sont indispensables pour la reprise, sur la bonne voie, des activités de la compagnie. De plus, avec la suspension des vols de rapatriement étant donné la recrudescence de la pandémie de coronavirus en Europe, Air Madagascar se retrouve de nouveau dans une situation critique, financièrement parlant, privée de sources de revenu fixes, sauf si les vols cargo pourront toujours continuer. Malheureusement, ces vols sont loin de suffire pour couvrir toutes les dépenses de la compagnie. C’est pourquoi, tout le monde attend jusqu’à maintenant les solutions d’urgence pour sortir Air Madagascar de cette situation. Il ne faut pas oublier que le partenariat avec la CNAPS est celui de la dernière chance pour la compagnie.
La Rédaction