Publié dans Economie

Redressement économique à Madagascar - Les grandes enseignes viennent en aide aux PME

Publié le mardi, 17 novembre 2020


Solidarité en temps de crise. Aucun secteur d’activités n’a été épargné par la crise économique causée par la pandémie de coronavirus. Aujourd’hui, les opérateurs tentent tant bien que mal de se redresser et de retrouver un semblant d’équilibre. Toutefois, cette reprise des activités n’est pas évidente pour tous, plus particulièrement les PME (Petites et Moyennes Entreprises), même avec les dispositions mises en place par l’Etat comme le crédit Miarina by Fihariana. De grandes enseignes ont ainsi décidé d’appuyer les solutions déjà proposées pour avoir le plus d’impacts. Dans ce sens, la STAR, par le biais de sa marque THB, organise alors un mouvement sur les réseaux sociaux: #Ndaohifanohana. Ce mouvement vise à soutenir les PME, les opérateurs et les marques locales, en faisant participer les consommateurs. « Nous invitons tous nos abonnés à mentionner en commentaires tous les PME dont le produit ou le service leur a le plus satisfait. Cette mention s’accompagnera notamment du nom de l’entreprise, de son secteur d’activités et de son adresse. Mais surtout, chacun devra argumenter sur le pourquoi de sa satisfaction : qualité de service, prix abordable, etc.» a publié la marque THB, la semaine dernière, sur sa page Facebook. Avec ce mouvement, ce sont donc les clients qui feront la promotion des entreprises. Un concept tout à fait innovant! Qui connaît le mieux le produit que ceux qui l’utilisent ou l’ont déjà utilisé. « Cependant, il faut noter que chaque abonné n’aura le droit de mentionner que trois entreprises seulement », précisent les responsables.
Le mouvement prendra alors fin vendredi, à midi. La marque sélectionnera ensuite quatre entreprises les plus mentionnées par les consommateurs. Ces quatre entreprises s’opposeront durant la phase finale, avec à la clé dix millions d’ariary d’appuis matériels. En tout cas, cette publication a généré un tollé de réactions auprès des internautes. En seulement deux jours, la publication enregistre déjà plus de 4 500 commentaires. Pourtant en temps normal, les commentaires ne dépassent pas le nombre de 1 000.
Visibilité
Outre la partie compétition, #Ndaohifanohana offre également une grande visibilité aux entreprises mentionnées. Dans les réseaux sociaux, il existe en effet, des abonnés passifs. Ils ne font aucun commentaire et ne participent à aucun mouvement. Ils ne sont là qu’en tant que spectateurs. En lisant les commentaires, ils pourraient donc trouver des produits qui les intéressent. De plus, avec l’évolution technologique, il a été remarqué que les produits recommandés sur les réseaux sociaux attirent plus de clients que ceux proposés dans les publicités traditionnelles.
Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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