Publié dans Economie

Pâtes alimentaires - Baisse de la TVA sur les produits locaux

Publié le mardi, 17 novembre 2020

Alors que les pâtes alimentaires importées sont frappées d’un droit de douane additionnel de 29 %, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de celles fabriquées localement est révisée à 5 % si elle était de l’ordre de 20 % auparavant. Cette stratégie de défense commerciale entre dans la protection de la Branche de production nationale (BPN) face aux importations et rend les produits locaux plus compétitifs sur le marché. Ainsi, en ce qui concerne les pâtes alimentaires de fabrication locale, on pourrait désormais s’attendre à une éventuelle baisse des prix sur le marché. « Nous avons l’objectif de développer les industries à Madagascar. Les pâtes alimentaires sont devenues un aliment de base de la population, juste après le riz. Les dispositions prises dans la loi de Finances serviront à améliorer le climat des investissements et le climat des affaires en général. En tout cas, l’augmentation de la production nationale conduit à l’autosuffisance alimentaire même si le chemin pour y parvenir reste encore long », explique Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanant lors de la table ronde sur les enjeux des mesures économiques et fiscales qui s’est déroulée au Pavé, Antaninarenina.
Amiraly Hassim, président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM) et fervent défenseur des produits « Vita Malagasy », souligne que « les importations ne créent pas de l’emploi pour la population, contrairement aux industries locales. Il est donc important de privilégier les produits locaux sur le marché ». A rappeler que trois unités de production sont actuellement en cours d’installation à Madagascar.
Outre la protection des producteurs nationaux, la baisse des importations entraîne la diminution de la sortie de devises et améliore la balance commerciale du pays.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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