Publié dans Economie

Baisse du droit d’accise sur les télécommunications - Telma améliore ses offres et ajuste ses tarifs Internet

Publié le dimanche, 22 novembre 2020

Promesse tenue. Dès l’annonce de la baisse du droit d’accise sur les télécommunications dans la loi de Finances initiale (LFI) 2021, l’opérateur Telma Madagascar a déjà amélioré le ratio entre le volume et le prix de l’Internet de ses abonnés. Une baisse qui sera appliquée sur tout le territoire de Madagascar. Pour rappel, cette diminution de la taxe est un combat que les opérateurs dans le domaine ont déjà mené depuis l’année dernière. Dans la loi de Finances initiale et même rectificative 2020, le Gouvernement a revu à la hausse le droit d’accise en le faisant passer de 8 à 10%.

Patrick Pisal Hamida, administrateur directeur général de Telma a souligné à l’époque durant son lobbying qu’un point sur le droit d’accise équivaudra à dix points sur le prix de la fibre optique pour le grand public. Donc, si l’Etat baisse de 3 % ces taxes, son établissement diminuera de 30 % les prix. Ils étaient même prêts à réduire de moitié et même au-delà tant que la réduction du droit d’accise soit effective. Et voilà qu’aujourd’hui le Gouvernement a révisé la taxe à 8%, l’opérateur devient plus généreux dans l’offre de connexion Internet. On peut citer le cas du « Net One Day » à 1 000 ariary qui bénéficie désormais de 150 Mégaoctet (Mo) d’Internet si elle était 50 Mo seulement auparavant. Le « Net One Month » reste au prix de 25 000 ariary mais les usagers peuvent surfer sur 3 Gigaoctet (Go) au lieu de 2 Go. Quant au prix, une certaine amélioration a été apportée. Le « Net One Week » 1 Go coûte maintenant 10 000 ariary au lieu de 12 500 ariary et contient 1,5 Go de Data au lieu de 1Go.

Souvent pointé du doigt par le coût élevé de la connexion, l’accès à Internet ne sera plus un luxe à la population grâce à ces modifications. Pour l’heure, seulement 3 Malagasy sur 10 ont accès à ces produits, alors que cela devrait dépasser plus de la moitié de la population.

Solange Heriniaina

 

 

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff