Publié dans Economie

Marché artisanal de Pochard - Un article vendu en trois jours

Publié le mercredi, 25 novembre 2020


Perte de clientèle depuis la fermeture des frontières aériennes. Le secteur de l’artisanat rencontre encore actuellement des difficultés à écouler ses produits. Au marché artisanal de Pochard, du côté de Soarano, un tiers des commerçants ont déjà fermé leur boutique faute de client. « Cela fait maintenant huit mois consécutifs que notre chiffre d’affaires se trouve à son plus bas niveau. La reprise de l’activité économique n’impacte pas encore positivement notre marché. Sur 300 vendeurs, nous ne sommes plus au total qu’une centaine à venir chaque jour pour ouvrir nos portes au marché artisanal de Pochard. Des fois, il arrive que nous n’arrivions à écouler qu’un seul article en trois jours. Cette stuation est liée à l’absence de touristes qui représentent 90 % de nos clients. Par ailleurs, en plus de la baisse du pouvoir d’achat de la population malagasy due aux effets de cette crise sanitaire, les consommateurs locaux ne s’intéressent pas encore à nos produits artisanaux », témoigne Bodo, un artisan. Selon la dame, la situation est similaire au marché d’Ambohitrimanjaka. Effectivement, seulement 5 % des 300 stands existants dans ce lieu sont ouverts. Les commerçants se rendent juste sur place pour surveiller leur boutique si jamais des attaques de malfaiteurs auraient lieu sur place.
A la conquête des consommateurs locaux
Les artisans se tournent désormais vers les clients locaux pour survivre. C’est dans ce contexte de relance économique que la Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo (CCIA) organise le Salon de la créativité « Voatra ». La cérémonie de lancement officiel de cet évènement s’est tenue hier à l’ex-CCIA, sise à Antanimena. « Il est maintenant temps de se recentrer sur les produits « Vita malagasy ». Ce salon représente une opportunité d’associer les entreprises opérant dans la Région d’Analamanga avec celles situées dans les Régions limitrophes, entre autres Bongolava, Itasy et Vakinankaratra. C’est en même temps une opportunité de marché pour les exposants et de mettre en valeur les produits locaux », rapporte Hery Nirina Andrianaivo, directeur général de la CCIA. 37 exposants sont prêts à acceuillir les visiteurs durant les quatre jours du salon. Cette septième édition entre dans le cadre de la célébration du centenaire de la Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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