Publié dans Economie

Fianarantsoa à sec - L’usage de l’eau restreint par la Commune

Publié le mercredi, 25 novembre 2020


Les solutions d’urgence s’imposent ! S’il ne pleut pas à partir d’aujourd’hui, la ville de Fianarantsoa risquera d’être privée d’eau pour les prochains jours. Pour préserver les ressources en eau de la ville, la Commune urbaine de Fianarantsoa va d’ailleurs publier un arrêté municipal concernant les restrictions de l’utilisation de l’eau en de pareille circonstance. L’usage de l’eau doit être réduit à l’essentiel. Ainsi, celle-ci ne devrait pas être gaspillée pour le lavage des voitures ou encore l’arrosage des jardins. Outre ces restrictions, le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène va également installer l'une de ses machines de purification à Ambatomena où une source d’eau non-potable est disponible. « L’eau sera donc traitée pour être potable et consommable. La société Bionex se chargera notamment de la purification de cette eau », notifie le ministère dans un communiqué.
En attendant, la JIRAMA assure déjà l'approvisionnement en eau des citernes d’eau de 10 m3 vers huit Fokontany, identifiés comme étant les plus en difficulté. En parallèle, la Commune urbaine de Fianarantsoa ainsi que l’université de cette ville ont aussi positionné leurs camions citernes respectifs à disposition des hôpitaux de Tambohobe et d’Andrainjato. D’autres solutions viendront renforcer celles déjà en place pour assurer l’approvisionnement en eau de toute la ville. L’exécution d’un forage à Antarambiby est effectivement en cours d’étude.
Toutefois, Fianarantsoa n’est pas la seule ville touchée. Toutes les périphéries d’Antananarivo subissent également la sécheresse ainsi que les impacts de la dégradation des zones forestières. « J’ai retrouvé mon puit à sec aujourd’hui. Pourtant, c’est la seule alternative d’approvisionnement en eau dans cette zone, déjà que la JIRAMA fait des siennes. L’usage de l’eau est donc réservé au strict minimum actuellement. Pour ma part, cela fait plusieurs jours que je n’ai pas pris une douche complète. La préparation des repas reste la priorité », témoigne un habitant en périphérie, du côté d’Ambohimangakely. De leur côté, les habitants d’Antananarivo devraient donc éviter le gaspillage d’eau parce que cette sécheresse ne présage rien de bon. Au rythme où vont les choses, c’est le secteur agricole qui risque même d’être fortement impacté par cette longue période sans pluie. Des stratégies doivent donc être élaborées dans les différentes Régions du pays, pas seulement pour Fianarantsoa, et ce dans tous les domaines d’activité.   
Rova Randria

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff