Publié dans Economie

Redressement d’Air Madagascar - « Elaborer un business plan est plus difficile qu’il n’y paraît » dixit le ministre des Transports

Publié le lundi, 30 novembre 2020

La présentation du nouveau business plan d’Air Madagascar a pris beaucoup de retard. Le président du Conseil d’administration de la compagnie aérienne malagasy, Mamy Rakotondrainibe, a annoncé que le nouveau plan de redressement serait finalisé à la fin du mois de septembre dernier, mais il n’en est rien. Cela fera donc aujourd’hui deux mois de retard. « Nous sommes conscients du retard que cela a pris par rapport aux projections annoncées. Mais l’élaboration d’un business plan est plus difficile qu’il n’y paraît. Nous avons même dû demander l’assistance d’experts internationaux dans le domaine de l’aviation afin d’élaborer un plan de redressement réellement viable, crédible mais plus particulièrement réalisable. Nous n’avons plus droit à l’erreur.

Ceci représente le plan de redressement de la dernière chance, donc il vaut mieux avoir du retard que tout faire à la va-vite, et au final faire n’importe quoi », a expliqué Joël Randriamandranto, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, vendredi dernier, dans les locaux du ministère à Anosy, lors de sa rencontre périodique avec la presse. 

Pour le ministre, il ne faut donc brûler aucune étape dans le redressement d’Air Madagascar. Après le retrait d’Air Austral, la compagnie a déjà procédé à la mise en place du Conseil d’administration. Après la présentation du business plan, Air Madagascar procédera au choix de la Direction générale qui sera chargée d’exécuter le plan de redressement.

« Dans cette démarche de redressement de la compagnie, certaines étapes prennent plus de temps que d’autres, comme l’élaboration du business plan. Il ne faut pas oublier que tout le redressement d’Air Madagascar repose sur ce plan. Il permettra de définir toutes les actions qui suivront comme la gestion des arriérés de la compagnie, la spécificité de la flotte ou encore le besoin ou non d’un nouveau partenaire. En tout cas, il devrait sortir d’ici peu, surtout après toutes les révisions faites au cours des derniers mois. Mais il faudra encore attendre la validation venant de toutes les autorités concernées », rajoute le ministre. 

Toutefois, le PCA d’Air Madagascar a déjà annoncé que « le business plan devrait être finalisé au plus tard en ce début du mois ». Il a notamment dévoilé quelques points essentiels composant le plan de redressement de la compagnie comme le renforcement de la flotte, la digitalisation des services et de l’administration ou encore le renforcement de la synergie avec sa filiale domestique Tsaradia. La présentation du plan d'affaires est donc attendue d’ici peu.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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