Publié dans Economie

Voyage à Madagascar - Les conditions commencent à s’éclaircir

Publié le lundi, 14 décembre 2020

Précision. L’Aviation civile de Madagascar (ACM) a clarifié les modalités d’entrée sur le territoire malagasy, hier, à travers un communiqué. En effet, le Gouvernement permet le déplacement pour motif impérieux de voyage en cette période de pandémie. Cependant, des demandes d’autorisation sont à déposer auprès des ministères. Un petit changement a donc été apporté car les personnes désirant entrer sur le territoire s’adressait uniquement à la compagnie aérienne auparavant.

« Les personnes mandatées par un organisme comme les organisations internationales, les missionnaires ou l’ambassade adressent une demande d’autorisation auprès du ministère des Affaires étrangères (MAE). Par ailleurs, les ressortissants étrangers, investisseurs à Madagascar  ou travailleurs titulaires d’une autorisation délivrée par le ministère de la Fonction publique et des Lois sociales doivent envoyer leur demande d’autorisation auprès du ministère de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat (MICA). Les autorisations concernant le regroupement familial sont à adresser au MICA ou au MAE en fonction de la catégorie de l’ayant droit principal », note l’ACM. 

Suite à l’incident survenu en fin septembre dernier, Air Madagascar et Air France ont trouvé un terrain d’entente dans l’organisation des vols spéciaux. Les deux compagnies peuvent désormais desservir réciproquement en France et à Madagascar. Les personnes de nationalité malagasy ou possédant un titre de séjour ou carte de résident valide leur adressent directement les demandes, sans passer par les ministères. 

Par ailleurs, les voyages vers Nosy Be se poursuivent suivant les consignes fixées au départ. L’Aviation civile de Madagascar rappelle l’obligation de rester sur l’île au parfum et la vérification du pays de d provenance. Trois compagnies opèrent sur Nosy Be, à savoir Air Austral, Ewa Air et Ethiopian Airlines.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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