« Cette digitalisation de la foire favorisera surtout les échanges avec les opérateurs étrangers. Pour redresser l’économie du pays notamment, Madagascar devra se tourner vers l’exportation et le développement de l’industrie locale. En tout cas, avec cet événement, nous avons constaté que les jeunes entrepreneurs malagasy commencent aujourd’hui à prendre le pouvoir sur l’économie du pays. Ils y sont effectivement présents massivement », se réjouissent les organisateurs.
Cette digitalisation de la foire des bonnes affaires se manifeste également par la mise en place des sites de vente en ligne. « Les consommateurs pourront ainsi profiter des offres promotionnelles opérées par les différents exposants et faire leurs achats à distance, s’ils ne peuvent pas assister physiquement à la foire », explique Michel D. Ramiaramanana. Les achats peuvent ainsi se faire sur www.ketrika.mg, www.atti. mg, www.antsika.mg, de vrais sites de vente en ligne. Après les périodes de confinement, le monde digital s’est particulièrement fait une place, autant au niveau international que national. Une nouvelle économie s’est imposée d’elle-même, à savoir celle du numérique. Et les acteurs doivent s’y adapter au fur et à mesure. C’est pourquoi l’agence Première Ligne a pris les devants pour son nouveau salon. « En plus de nous digitaliser, cette foire est aussi une occasion d'ouvrir nos événements à d’autres secteurs. Le domaine cerné par ce salon est ainsi très vaste, allant de l’industrie cinématographique au monde des startup, en passant par toutes les filières rattachées à l’environnement comme la production biologique ou encore l’industrie des huiles essentielles », explique le président du comité d’organisation de « 4M ».
Avec ce salon, c’est le monde entier donc qui s’ouvre aux producteurs malagasy.
Rova Randria