Publié dans Economie

Loi de Finances initiale 2021 - Feu vert de la Haute Cour constitutionnelle

Publié le dimanche, 27 décembre 2020


Verdict annoncé. La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a donné son feu vert concernant la loi de Finances initiale (LFI) pour l’année 2021. Une décision prise lors d’une délibération en audience privée, jeudi dernier à Ambohidahy. Ce document qui retrace le budget de l’Etat est conforme à la Constitution et peut faire l’objet d’une promulgation. La HCC a néanmoins émis des réserves par rapport à certaines dispositions. Il a été mentionné que la Cour des comptes vérifiera, à posteriori, l’utilisation de l’argent public - notamment à travers la prévision des recettes et des dépenses par rapport aux objectifs fixés. Le rapport sera inscrit dans la Loi de règlement. Les Parlements, de leur côté, exercent un rôle central d’autorisation, de contrôle et de détermination des dépenses. Les modifications éventuelles doivent alors être présentées devant les députés avant la mise en vigueur de cette LFI 2021.
Il faut rappeler que l’Assemblée nationale et le Sénat ne se trouvaient pas sur la même longueur d’onde lors de la première lecture de cette loi de Finances 2021. Les locataires de Tsimbazaza ont gardé la version initiale et n’ont apporté aucun amendement, sauf la détaxation de la vente de l’or à la « Banky Foiben’i Madagasikara » (BFM). Et ce, afin de réduire le prix d’achat dans le cadre de la consolidation des réserves nationales d’or. Cependant, les locataires d’Anosikely ont revu à 20 % le taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) des gaz domestiques si ce taux était initialement prévu à 5 %, ce qui réduit le budget du futur Sénat. Ils ont également affecté la provision sur opération d’investissement du ministère de l’Economie et des Finances au budget du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. C’était lors de la deuxième lecture que les deux Chambres se sont mis d’accord sur le maintien de la version initiale gardée par l’Assemblée. Les sénateurs ont validé la proposition il y a deux semaines avant que le document ne soit transféré à la HCC.
Quoi qu’il en soit, les perspectives économiques du Gouvernement s’avèrent ambitieuses pour l’année prochaine. Ce dernier attend un taux de croissance économique de l’ordre de 4,5 % après une chute à -3,8 % due à la pandémie de coronavirus.
Solange Heriniaina

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff