Publié dans Economie

Recettes fiscales 2020 - Le coronavirus a tout gâché !

Publié le vendredi, 08 janvier 2021

Retour presque au même niveau qu’en 2019. L’administration fiscale n’a pas connu d’évolution concernant la collecte des recettes pour l’année dernière. Pour rappel, une prévision à hauteur de 4 029 milliards d’ariary a été établie dans la loi de Finances initiale (LFI). Mais suite à la crise sanitaire liée à la Covid-19, les recettes sont revues à 2 757 milliards d’ariary, soit une baisse de 1 272 milliards d’ariary. Lors d’une entrevue, le directeur général des Impôts (DGI) a dressé un petit bilan des activités de l’année 2020.

Selon ses dires, l’administration fiscale a connu un taux de réalisation à hauteur de 97 % des recettes fiscales, soit aux alentours de 2 600 milliards d’ariary. Un résultat que le DG juge satisfaisant dans le contexte de cette pandémie.Toutefois, le chiffre accuse une légère régression par rapport à 2019. « Cette crise sanitaire a été une période très difficile tant pour l’administration fiscale que pour les contribuables. Contrairement à la douane qui reçoit des recettes à chaque importation ou exportation de marchandise, la DGI attend la déclaration des contribuables. Le confinement ne nous a pas du tout facilité la tâche, pour ne citer que l’application du service minimum. Malgré cela, nous avons quand même atteint 97 % de l’objectif. A noter que ce chiffre n’est pas trop loin par rapport aux recettes de 2019 qui ont été de l’ordre de 2 874 milliards d’ariary », annonce le directeur général des Impôts.

Pavée d’obstacles

Lors de l’élaboration de la LFI 2021, le Gouvernement a adopté plusieurs mesures comme la généralisation des dispositions relatives à la taxe sur la valeur ajouté sur les marchés publics, le rehaussement du taux du droit d’accises (DA) sur plusieurs produits - entre autres la bière, le jus de fruits, les cigarettes, les pierres précieuses et semi-précieuses ainsi que les services de télécommunication. Cependant, la pandémie a modifié toute les prévisions comme la suspension des acomptes provisionnels, la baisse de l’Impôt sur les revenus salariaux et assimilés (IRSA) à cause des pertes d’emplois, l’importante diminution de la taxe sur la valeur ajoutée à cause de l’effritement du pouvoir d’achat des ménages, mais surtout la baisse du chiffre d’affaires des entreprises.

Nouvel élan

 Etant donné que les recettes servent à financer les projets de développement, notamment la relance économique, la Direction générale des impôts essaie de rattraper le retard cette année.

« Nous allons aller de l’avant et mobiliser plus de recettes fiscales. Pour l’année 2021, nous avons prévu de faire rentrer 3 757 milliards d’ariary dans la caisse de l’Etat, soit 57 % des recettes publiques. La digitalisation se poursuit d’autant plus que le système de télé-déclaration nous a beaucoup aidés durant la pandémie », poursuit le DG.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Le suspense perdure !
    On attend. Et on attend. Jusqu’à quand ? L’identité du nouveau coach des Barea (A) tarde à venir. Les Barea n’avaient plus de coach ni de sélectionneur titulaire après le départ en catastrophe de Razafindrabe Romuald alias « Roro » à la mi-novembre 2024. En effet, les échecs répétitifs lors des matches internationaux, acculé au … mur, l’entraineur national n’avait pas d’autres choix que de rendre malgré lui le tablier. C’est réellement dommage pour le sport-roi malagasy, vu la compétence technique de ce coach qui devait se séparer malheureusement de l’équipe nationale. Une chose mérite d’être soulevée : il ne suffit pas de remplacer la tête du patron du Onze national pour que les affaires du football malagasy s’améliorent.

A bout portant

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