Publié dans Economie

Parcs botaniques - Imperial Tobacco Madagascar crée cinq réserves

Publié le dimanche, 10 janvier 2021


Un investissement de 2,5 milliards d’ariary, soit 500 millions d’ariary par parc. Imperial Tobacco Madagascar s’est associé avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable pour la mise en œuvre du projet « Madagasikarantsika ». A travers ce projet, la société de production et de distribution de tabac créera cinq parcs botaniques dans cinq Régions de Madagascar. « Ces Régions seront notamment Analamanga, Vakinankaratra, Boeny, Amoron’i Mania et Vatovavy-Fitovinany. Il est prévu de créer deux parcs au courant de cette année. Et les trois parcs restants seront finalisés l’année prochaine. Chaque parc aura ainsi une surface de 120 ha, soit une superficie totale de 600 ha pour les cinq »,  a expliqué Francis Rabarijohn, directeur général régional Afrique australe et océan Indien d’Imperial Brands, entreprise mère d’Imperial Tobacco Madagascar, vendredi dernier, lors de la signature de la convention de partenariat entre les deux parties au Novotel Convention & Spa, à Ivandry.
A partir de cette semaine, les deux parties s’attaqueront donc à toute la partie foncière. « Nous procéderons au traçage de chaque parc. Dans tous les cas, nous ferons en sorte que tous les préparatifs soient finalisés à la fin du mois. Et qu’à partir de mi-février, en parallèle avec la campagne de reboisement de 2021, nous procéderons à la création du premier parc. Chaque parc sera alors une représentation miniature de la Grande île sur une échelle de 1/500 000 », rajoute ce responsable d’Imperial Tobacco Madagascar. De ce fait, plus d’un million d’arbres seront plantés au total, notamment des espèces endémiques et autochtones de chaque Région. Les deux parties travaillent de près avec des partenaires techniques spécialisés dans le reboisement et la reforestation.    
Solutions
Ce projet est d’une grande envergure. Outre le volet environnemental, il prend également en charge le domaine économique mais surtout social. « Nous pouvons en effet répondre à plusieurs enjeux de développement en un seul endroit. Nous allons faire de la diversité un levier économique pour assurer le développement du pays. De plus, nous avons particulièrement insisté sur l’implication de la population riveraine dans ce projet, mais surtout dans la préservation des ressources forestières », soutient Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable, dans le cadre du lancement du projet « Madagasikarantsika ». Des emplois liés à l’aménagement, l’entretien et la sécurisation des parcs seront créés. Il est également prévu de développer l’agroforesterie avec des plantations d’arbres fruitiers pour générer des revenus additionnels pérennes pour la population locale.
En tout cas, les parcs seront gérés par Imperial Tobacco Madagascar durant les trois prochaines années. Une fois cette période écoulée, la gestion sera remise aux mains du ministère.
Rova Randria

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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