Publié dans Economie

Approvisionnement en électricité à Toamasina - Les coupures bientôt de l’histoire ancienne

Publié le mercredi, 27 janvier 2021


Un poids de moins sur les épaules des usagers. Le 31 décembre dernier, pour la première fois depuis plusieurs années, la ville de Toamasina n’a pas été plongée dans le noir. Ce point a particulièrement marqué l’esprit des clients de la JIRAMA. Au cours des derniers mois, les coupures de courant ont considérablement diminué dans la ville de Toamasina et de ses alentours. « La coupure de courant n’est plus quotidienne mais survient tous les deux ou trois jours. Et elle dure moins longtemps, au maximum trente minutes, contre plus d’une heure et demie quelques mois avant », témoigne Irina, une habitante de la ville de Toamasina. Pour cause, la Direction régonale de la JIRAMA déploie tous les efforts nécessaires et possibles pour les réduire au maximum. « Nous faisons encore face aujourd’hui à des coupures de courant mais elles ne sont plus aussi intenses qu’auparavant. Lors d’une panne technique par exemple, au lieu d’une coupure de près de 12 heures à cause des interventions, cette durée est désormais réduite à seulement deux heures. Pour réussir ce challenge, nous avons notamment renforcé nos équipes d’intervention pour une meilleure organisation mais surtout pour qu’ils puissent prendre en charge plusieurs problèmes en même temps et réduire ainsi le temps d’attente pour les abonnés de la JIRAMA. Au début, nous n’avons eu qu’une équipe de quatre personnes, mais actuellement nous disposons de trois équipes. Une zone est attribuée à chaque équipe. Et nous augmentons ces effectifs durant les périodes de pointe comme la période des fêtes », explique Tsitohery Francesca Andriamampionona, directrice inter-régionale de la JIRAMA Toamasina.
Le principal problème de l’approvisionnement en électricité dans cette ville est au niveau de la distribution. « En termes de production, Toamasina produit largement qu’elle n’en consomme. La production d’électricité atteint aujourd’hui les 39 MW alors que les besoins des consommateurs tournent autour de 28 MW. Face à ce constat, le problème de l’approvisionnement en électricité réside surtout dans le réseau de distribution », rajoute cette responsable. C’est pourquoi, les responsables ont décidé de recenser tous les quartiers qui sont sujets à des coupures répétitives. « Après identification, nous effectuons des interventions provisoires pour des remplacements de câbles ou des implantations de poteaux afin d’écourter ces désagréments », note-t-elle.
Toutefois, des solutions sur le long terme sont déjà en cours d’élaboration. Un projet sur l’amélioration et le renforcement du réseau de distribution de la JIRAMA de Toamasina émergera bientôt. « Ce projet nécessite de grands investissements. Mais nous avons déjà l’aval et le soutien du Président de la République. Il devrait alors débuter en ce premier trimestre de l’année », se réjouit Tsitohery Francesca Andriamampionona. En parallèle, des actions de sensibilisation sont également menées pour amener les titulaires de branchements parasites à se régulariser. D’ici peu, la fourniture d’énergie à Toamasina devrait donc nettement s’améliorer. 
Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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