Publié dans Economie

FIVMPAMA - Entraide entre opérateurs pour trouver des débouchés

Publié le dimanche, 31 janvier 2021

Business to business. Les membres du groupement du patronat malagasy (Fivondronan’ny mpandraharaha malagasy ou FIVMPAMA) se soutiennent mutuellement pour écouler leur produit pendant cette crise économique.

Ils ont lancé, vendredi dernier à Ambatobe, une plateforme digitale permettant de faciliter les échanges. En effet, le secteur privé, surtout les Petites et moyennes entreprises (PME), est le plus touché par les conséquences de la pandémie. Malgré la reprise, la faiblesse du pouvoir d’achat des ménages conduit à la perte de clientèle pour les entreprises. Cette plateforme favorise ainsi la mise en relation entre entreprises. « Il faut qu’on trouve des solutions pour sauver notre activité. C’est la raison pour laquelle on exploite notre réseau. Notre situation n’est plus comme avant. On doit multiplier le nombre de client pour gagner des bénéfices car la majorité des Malagasy ont vu leur revenu baisser à cause de la pandémie. Grâce à cette plateforme, les opérateurs peuvent s’entraider. Il suffit qu'un chef d’entreprise détermine son besoin et le reste propose les services ou l'offre. Notons que le coût des matières premières grimpe en ce moment. Cette stratégie évite les intermédiaires grâce au contact direct avec les fournisseurs » explique Razafiarison Andrianavalomanana, président du FIVMPAMA.
D’après les chiffres fournis, le FIVMPAMA regroupe 5 000 opérateurs répartis dans toute l’île. 40% d’entre eux ont cessé leur activité faute de trésorerie. Ils travaillent dans tous les secteurs d’activités pour ne citer que l’agriculture, l’élevage, la transformation, le commerce. Le président du groupement déplore la crise politique actuelle. Le secteur privé recherche une stabilité, selon ses dires. « C’est le moment de faire preuve de solidarité et non pas de créer des tensions. L’activité des entreprises dépend fortement de la situation politique dans le pays. Nous souhaitons d’ailleurs plus de dialogue entre le public et le privé pour rechercher ensemble des solutions face à la crise actuelle », souligne-t-il.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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