Publié dans Economie

Commune rurale d’Ambalavao-Atsimondrano - Le reboisement obligatoire pour toute personne majeure

Publié le dimanche, 28 février 2021

Reboisement inclusif. Pour s’assurer de la participation de tous ses habitants à la campagne de reboisement annuel, la Commune d’Ambalavao -Atsimondrano a sorti un arrêté stipulant que : « toute personne âgée de plus de 18 ans se doit de planter au minimum cinq jeunes plants pour contribuer à reverdir Madagascar ». « Nous avons décidé de prendre cette initiative pour que notre campagne de reboisement ait le maximum d’impacts. Nous avons commencé l’année dernière avec l’appui de différents partenaires techniques et financiers comme l’Union européenne ou encore la Coopération allemande. Et nous comptons bien la poursuivre cette année.

Pour cette année, nous nous sommes fixés de reboiser sur près de 50 hectares, cet objectif sera bientôt atteint », se réjouit le maire de la Commune rurale samedi dernier. Ambalavao compte aujourd’hui près de 16 050 habitants. Les jeunes de plus de 18 ans tournent autour de 4 800, soit l’équivalent donc de 24 000 jeunes plants s’il plante chacun cinq arbres. Une initiative particulièrement louable dans la mesure où la situation environnementale de la Grande île est critique aujourd’hui, surtout après cette longue et rude période de sécheresse jamais enregistrée au cours des dernières décennies. C’est aussi le meilleur moyen de s’assurer de la contribution de tous les citoyens à la campagne pour reverdir Madagascar. « De plus, ce reboisement est aussi important sachant que la Région figure parmi les principaux fournisseurs de jeunes plants. Plusieurs entités et associations viennent s’approvisionner chez nous », rajoute ce responsable.

Suivi renforcé

Cette année, en plus d’encourager les citoyens à reboiser, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) veut également favoriser les actions de suivi. « C’est bien de convaincre le plus grand nombre à reboiser. Mais en plus, cette année, nous sensibilisons aussi tout le monde à effectuer des suivis de leurs plantations pour pouvoir remplacer les jeunes plants morts et mettre en place des pare-feu. Pour reverdir Madagascar, la lutte contre les feux est en effet incontournable» soutient Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable, samedi dernier, en marge du reboisement de son département. Les campagnes de sensibilisation sur le sujet débuteront alors d’ici quelques mois, d’après les informations diffusées par le ministère.

Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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