Publié dans Economie

Crise liée à la Covid-19 - Les guides touristiques se reconvertissent dans l’agriculture et l’élevage

Publié le lundi, 08 mars 2021


Au chômage depuis presque une année, faute de touristes. Les guides touristiques à Madagascar sont invités à changer temporairement de métier afin de subvenir à leurs besoins. A cet effet, Tojo Lytah Razafimahefa, à la fois vice-président de la Confédération du tourisme à Madagascar (CTM) et président du Collège des guides, les membres de la Fédération nationale des guides (FNG) et de l’Association nationale des guides (ANG) ont ainsi rencontré les membres de l’équipe du programme entrepreneurial « Fihariana » dans le but de demander des financements, le mois dernier. Selon les informations reçues, plusieurs guides sont prêts à se reconvertir dans des métiers à cycle court comme l’agriculture et l’élevage. « C’est la meilleure solution face à la crise. Nos membres ont déposé des dossiers pour "Fihariana". L’équipe de ce programme entrepreneurial du Président nous a demandé de regrouper tous les dossiers afin de faciliter leur traitement. Sur 2 076 guides touristiques membres de la fédération, 495 personnes ont déjà témoigné leur volonté à s’investir dans ces nouveaux métiers », a déclaré Manitra Randriambololona, président de la Fédération nationale des guides.
Obstacles
Malgré une situation encourageante, les guides rencontrent des difficultés dans l’élaboration de leur dossier. Le prêt « Miarina » est à moitié garanti par le fonds « Fihariana » et à moitié garanti par l’emprunteur. Toutefois, la plupart des guides touristiques n’ont pas les moyens pour garantir le prêt. « La Confédération demande actuellement une nouvelle rencontre avec l’équipe de "Fihariana" pour négocier sur ce point. On leur demande s’il y aurait une possibilité de modifier les modalités d’octroi du prêt. En tout cas, ce qui nous encourage en ce moment, c’est le soutien infaillible du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie. Le n°1 de cettre institution a récemment envoyé des équipes dans la Région de Vakinankaratra pour rencontrer les opérateurs », rapporte Lauriane Ranaivo, responsable en communication au sein de la CTM. Une séance d’information sur ce prêt sera organisée prochainement à la Chambre de commerce et d’industrie. Le taux d’intérêt est de 5 à 9 % pour les projets d’agriculture et d’élevage. Les emprunteurs peuvent prétendre entre 15 et 300 millions d’ariary.
Solange Heriniaina



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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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