Publié dans Economie

Industrie - La famille Ismaïl se séparerait de Socota Textile

Publié le lundi, 12 avril 2021

La branche textile du groupe Socota à vendre. A en croire différentes sources, la famille Ismaïl, propriétaire du groupe, serait en négociation avec le groupe Ciel Textile pour lui céder la branche textile du groupe Socota. Présente à Madagascar à travers la Cotonnière d’Antsirabe depuis 1952, l’entreprise a couvert la majorité du marché du tissu à Madagascar avant l’arrivée des friperies et les produits d’importation. Le groupe s’est par la suite orienté essentiellement vers l’exportation en portant haut le « Vita Malagasy » auprès des grandes marques prestigieuses comme Zara, Bershka, Camaieu, Cape Union Mart, Décathlon, Edgars, Marks & Spencer, Orchestra, Oysho, Puma.

 

Malgré ce grand parcours parsemé de réussite, la branche Socota Textile et Apparel (STA) n’est plus vraiment rentable. La crise sanitaire a également eu des répercussions sur l’activité de l’entreprise. Les dirigeants craignent que cette situation impacte négativement la branche aquaculture du groupe. D’où cette discussion avec Ciel Textile, un groupe mauricien présent à Madagascar à travers des entreprises franches, pour ne citer que Floréal et Aquarelle. Ce groupe est d’ailleurs en très bonne position pour racheter Socota Textile. En effet, celui-ci a connu une belle performance opérationnelle tout en fournissant les grandes marques comme Puma, Calvin Klein, Lacoste et Levi’s. Ses revenus totalisent 9,15 milliards de roupies mauriciennes en décembre dernier. Le secteur textile a contribué à l’amélioration de sa rentabilité. Sa marge avant impôt croit de 11,4 %, soit un gain de 1,7 point de pourcentage par rapport à la même période de l'exercice précédent. Ceci a été soutenu par des progrès significatifs à Madagascar et en Inde. Avec un mix de produits diversifiés et un positionnement géographique compétitif, le cluster a pu saisir les opportunités de croissance incrémentales offertes par le commerce électronique et les vêtements décontractés.

Recueillis par Solange Heriniaina 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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