Publié dans Economie

Soutien aux projets éco-responsables - Six millions d’euros accordés à MCB Madagascar

Publié le mardi, 13 avril 2021



Au profit des petites et moyennes entreprises (PME) et des particuliers. Un montant minimal de 6 millions d’euros, soit environ 27 milliards d’ariary, vient d’être accordé à MCB Madagascar pour des projets d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique et de protection de l’environnement. La convention de crédit y afférente a été signée lundi dernier entre la Direction générale de l’Agence française de développement (AFD) et celle de ladite institution bancaire, sous le haut patronage de l’ambassadeur de France dans le pays, Christophe Bouchard, et celui de l’Union européenne (UE) en la personne de Giovanni Di Girolamo. Le but étant de contribuer à initier le développement d’un marché de crédits verts à destination des PME et des particuliers, en ligne avec les objectifs de SUNREF. Il s’agit du label finance verte de l’AFD. Ainsi, MCB Madagascar est la première institution bancaire du pays à obtenir cette ligne de crédit. Celle-ci lui permettra de soutenir plus efficacement les entreprises malagasy impliquées dans des projets éco-responsables. Elle est accompagnée d’une assistance technique financée par l’UE et mise à disposition gracieusement pour les banques partenaires et les porteurs de projets malagasy.
SUNREF Madagascar vise à accompagner le développement d’un écosystème de finance verte pour appuyer le financement d’investissements dans le domaine de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables ainsi que l’environnement. Le financement de cette croissance verte dans la Grande île représente un défi majeur auquel l’AFD apporte sa contribution, en partenariat avec des banques. Ceci avec le soutien financier de l’UE et l’assistance technique du groupement BURGEAP-IED-LE GRET, sous contrat avec SOLIDIS. Pour information, l’AFD finance et accompagne des projets qui améliorent les conditions de vie des populations, soutiennent la croissance économique et protègent la planète. Cette institution financière publique française est présente sur 115 pays à travers un réseau de 85 bureaux locaux et 17 bureaux régionaux. En 2019, elle a consacré 14,1 milliards d’euros au financement de projets dans les pays en développement et les Outre-mer.

Recueillis par Patricia R.





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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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