Publié dans Economie

Saisie des 73,5kg d’or en Afrique du Sud - L’Etat malagasy entend prouver sa provenance de Madagascar

Publié le dimanche, 25 avril 2021

Madagascar ne lâche pas l’affaire. Quatre mois après la saisie des 73,5kg d’or en Afrique du Sud, le Gouvernement se penche toujours sur le dossier. Pour rappel, trois hommes ont été arrêtés à l’aéroport international de Tambo à Johannesburg en janvier dernier avec ce produit minier dans leurs bagages à main. Jusqu’à ce jour, la provenance réelle de l’or n’a pas encore été identifiée mais la probabilité d’une provenance de Madagascar figure dans les pistes de réflexion.

D’après les informations reçues, l’Etat malagasy entend prouver scientifiquement que cet or saisi en Afrique du Sud provient de la Grande île. Cette technique permettra d’étoffer le dossier de Madagascar. Le ministère des Mines et des Ressources stratégiques (MMRS) en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) ont alors organisé, la fin de la semaine dernière, une réunion avec les scientifiques malagasy. Etant donné que le pays se trouve actuellement en état d’urgence sanitaire, l’évènement s’est tenu en visioconférence et a été dirigé par Fidiniavo Ravokatra, numéro Un du MMRS et Elia Béatrice Assoumacou, ministre du MESUPRES.

Ces derniers ont mobilisé des spécialistes en sciences de la terre, des enseignants- chercheurs des universités d’Antananarivo, de Mahajanga et de Toliara ainsi que des techniciens travaillant dans les deux ministères. A travers les échanges et réflexions, les participants ont été unanimes quant à la faisabilité de retracer la provenance de l’or à travers des analyses physiques et chimiques. Les travaux de recherche sur le plan technique, technologique, financier, relationnel ainsi qu’une analyse des pistes pour y parvenir seront immédiatement entamés par les scientifiques malagasy. Par ailleurs, il a été décidé la mise en place d’un comité scientifique de l’or saisi en Afrique du Sud. Cette première réunion n’est que le début des travaux de commission. Plusieurs autres ateliers seront organisés prochainement.

Recueillis par Solange Heriniaina 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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