Publié dans Economie

Secteur textile - Entre la réouverture du marché des pays importateurs et les restrictions à Madagascar

Publié le mardi, 25 mai 2021

Le décalage entre la réouverture du marché européen et américain et l’instauration de l’état d’urgence sanitaire à Madagascar pèse lourd sur les activités des entreprises franches. En effet, avec le déploiement rapide des vaccins, les activités économiques reprennent dans les pays développés.

Selon les explications de Hery Lanto Rakotoarisoa, président du Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), les entreprises franches travaillant dans le secteur textile reçoivent des commandes mais les restrictions dans la Grande île entravent la productivité. « Ce qui est réjouissant c’est que le marché rouvre en Europe et en Amérique. Nous terminons actuellement les dernières commandes. Cependant, les diverses mesures adoptées par l’Etat ralentissent notre activité. Seule la moitié des effectifs assure la production pour les entreprises employant plus de 500 personnes. Les camions transportant des conteneurs ne peuvent également pas circuler au-delà des heures du couvre-feu. Tout cela entraîne des retards et on risque de perdre notre client. Nous appelons ainsi à un allègement des mesures pour fonctionner normalement », rapporte-t-il.

Durant le premier trimestre de cette année, la valeur des exportations des zones franches n’a connu aucune évolution. La variation est de l’ordre de 0,4% comparée à la même période de l’année dernière. Selon les chiffres fournis par l’Institut national de la statistique (INSTAT), elle était de 586 364 millions d’ariary de janvier à mars 2021 contre 583 923 millions d’ariary de janvier à mars 2020. « Malgré la crise, les entreprises franches dans le domaine de la télécommunication et informatique, les call center ont profité de la pandémie. Leur activité prospère et se développe même », souligne le président du GEFP. Par ailleurs, les importations des biens et services par ces entreprises ont fortement augmenté de 34,2 % en valeur nominale malgré la flambée des prix à l’international de près de 40 %.

Solange Heriniaina 

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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