Publié dans Economie

Exportation de vanille - Fin de la campagne reportée

Publié le mercredi, 26 mai 2021


Du 15 septembre 2020 au 31 mai 2021. La campagne d’exportation au titre de l’année 2020-2021 s’achève dans quatre jours. Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) Lantosoa Rakotomalala, a alors rapporté un bilan, hier à Anosy. Les chiffres ne cessent d’évoluer. Les statistiques reçues dimanche dernier font état de 2050 tonnes de vanille exportée. D’après le numéro un du département, les opérateurs possèdent encore en ce moment près de 300 tonnes de stock. Suite à la demande du Groupement des exportateurs de vanille à Madagascar (GEVM), l’échéance sera reportée en fin juin. « Les demandes de vanille haussent grâce à la réouverture du marché européen et celui américain notamment dans le domaine de la restauration. Même si les opérateurs enregistrent un stock de 300 tonnes, ils continuent de recevoir des commandes. La quantité s’élève entre 150 à 175 tonnes. Suite à ce constat, le Conseil du Gouvernement a adopté le prolongement de la fin de la campagne au 30 juin au lieu de la fin de ce mois de mai. On espère que le stock final sera réduit à environ 150 tonnes au maximum », annonce Lantosoa Rakotomalala. Comme le prix de référence l’indique, la tonne se négocie à 250 dollars.
Les gousses de vanille restent les plus prisées. Elles sont exportées à 90% par les opérateurs dans la catégorie ‘‘industrielle’’. « Nous avons exigé comme critère d’obtention d’agrément d’exportation l’expérience dans le métier. On peut citer entre autres la possession d’infrastructure aux normes, connaissance du marché. C’est une étape primordiale dans la pérennisation de la filière et l’amélioration de la qualité des produits », poursuit la ministre.
Etant donné que la campagne de collecte de la vanille verte a commencé la semaine dernière, le prix de référence est maintenu à 75 000 ariary. Le prix des vanilles préparées durant la campagne 2021-2022 sera bientôt porté à la connaissance du grand public. Le ministère s’attaque actuellement à la réorganisation du Conseil national de la vanille (CNV). Dorénavant, les gouverneurs, les sénateurs et les députés intègrent cette association d’utilité publique.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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