Publié dans Economie

Infrastructure routière - La situation s’empire sur la RN2

Publié le mardi, 20 juillet 2021

Inquiétant, l’état de la route entre Antananarivo et Toamasina laisse à désirer. Les utilisateurs commencent à se plaindre. La Route nationale numéro deux (RN2), reliant la Capitale à la côte est se trouve, en ce moment, en piteux état malgré le fait que cette infrastructure soit indispensable pour l’économie du pays.

Nombreux sont les automobilistes qui évitent d’emprunter cet axe, si la motivation reste le simple plaisir de voyager. « Si nous avions eu d’autres choix, nous aurions volontairement pris une autre voie », souligne un transporteur régional. Celui-ci explique que, il y a tout juste quelques mois, il pouvait mettre une heure et demie ou deux heures au maximum pour le tronçon de la RN2 entre Brickaville et Toamasina. A présent, le trajet nécessite au moins trois heures de temps. Les nids de poule se font ressentir dès la sortie de la ville sucrière et n’en finissent plus jusqu’à ce que les automobilistes arrivent à destination. Entre les 370 km séparant Toamasina de la Capitale, il est rare de trouver des kilomètres de bitume qui ne soient pas endommagés. Le confort de conduite se retrouve ainsi diminué, les risques d’accident s’accroissent à mesure que la nationale sombre dans la déchéance. Pourtant, de toutes les principales artères nationales, la RN2 serait celle qui contribue le plus au bon fonctionnement de la vie économique du pays. Toutes les marchandises arrivant du Grand port transitent par ses kilomètres pour arriver dans la Capitale. Le délabrement de la RN2 n’a de réelle conséquence que sur les opérateurs qui l’utilisent quotidiennement. Mis à part un financement d’une quinzaine de millions d’euros pris en charge par l’Union européenne en 2013 pour la réhabilitation des dégâts cycloniques des années précédentes, plus aucun gros travail ne fut entrepris pour entretenir cet axe. « Quid du Fonds d’entretien routier et autre taxation imposée aux transporteurs en vue d’entretenir les routes nationales ? », déplorent les transporteurs.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Rôle central
    « Quatre garçons dans le vent ». Tel est le surnom du groupe mythique et charismatique « The Beatles » des années 60 formé de quatre garçons John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr. De véritables idoles des jeunes de leur temps. Des icônes de la jeunesse de l’époque ! Le FFKM a le vent en poupe ! D’après les résolutions des hauts dirigeants de la République de la Refondation, le FFKM pilotera les travaux de la concertation nationale élaborant les fondements de la Refondation de la nation malagasy. Les quatre chefs d’église composant le FFKM auront ainsi la lourde et délicate mission d’organiser, de mener les travaux de ladite concertation. Quatre « garçons dans le vent », sur le piédestal à qui la Nation attend beaucoup de leur expertise et leadership. Ils ont en fait un rôle central dans l’organisation, la supervision et la conduite, avec succès…

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