Publié dans Economie

Prix des PPN - Les ménages attendent beaucoup du ministère de la Consommation

Publié le lundi, 16 août 2021

Le prix des produits de première nécessité (PPN) continue d'augmenter. Face à cette situation, les ménages à revenu moyen et les plus nécessiteux espèrent que la refonte du Gouvernement, notamment les autorités responsables du commerce et de la consommation, puisse rapidement impacter sur l'assiette de chaque ménage. Le chantier est énorme mais pas irréalisable en ce qui concerne la maîtrise du prix des produits de première nécessité.

D'ailleurs, consigne présidentielle oblige, le contrôle strict des prix s'intensifie depuis quelques jours. Les recommandations du Président de la République étaient claires. Selon ce dernier, il est impératif de mettre un frein ou du moins ralentir la hausse vertigineuse des PPN pour la survie des ménages malagasy.

La flambée des prix se constate sur tous les fronts. En effet, une hausse vertigineuse pour l'huile en vrac, le sucre blanc et le sucre roux a été observée depuis quelques semaines. Cette augmentation de prix varie d'un marché à l'autre, rien que dans la Capitale, sans parler des autres Régions. Une hausse qui est estimée à 9,43 % à Anosibe, 16,67 % à Analakely et 7,41 % à Andravoahangy. Le prix du sucre blanc a quant à lui augmenté de 3,57 % à Anosibe et à Andravoahangy, contre 3,33 % à Analakely. Pour le sucre, une hausse de prix de 3,70 % a été constatée à Anosibe et Andravoahangy alors qu'à Analakely, elle est d'environ 7,14 %.

D'après ces quelques chiffres, les observateurs annoncent ainsi une hausse généralisée, rien que pour la Capitale. En effet, la situation de pandémie a carrément fait grimper le coût de la vie. Tous les produits ou pres¬que, notamment l'huile, la farine et le sucre, n'ont pas échappé à la règle car même le prix des légumes s'est envolé, dépassant même les 50 %. C'est du jamais vu dans l'histoire du pays. « Nous avons été contraints de réviser la liste de nos provisions pour cette semaine. J'ai prévu d'acheter dix kilos de riz "Makalioka", mais finalement, je vais rentrer avec huit kilos. Le prix a augmenté. Il est passé de 2 200 ariary la semaine passée à 2 400 ariary ce jour. Je n'ai pas prévu dans mon compte cette hausse. Je dois aussi acheter de l'huile dont le prix a également connu une augmentation », déplore une mère de famille habitant à Alasora. Cette flambée des prix touche presque la totalité des PPN. « Le taux d'inflation environne les 25 % », estime une commerçante. Cette dernière avoue avoir été surprise par l'augmentation des prix chez ses fournisseurs lorsqu'elle a fait son approvisionnement au marché d'Anosibe, le week-end dernier. Ainsi, les nouvelles autorités chargées du commerce et de la consommation ont encore du pain sur la planche.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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